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Un tribunal espagnol a annoncé jeudi avoir classé des poursuites pour fraude fiscale contre la chanteuse colombienne Shakira. Il a ainsi suivi la demande du parquet en ce sens.
Avec ce classement, la star, qui était parvenue en fin d'année dernière à s'éviter un procès dans une procédure distincte en échange d'une lourde amende, en a fini avec les tracas judiciaires en Espagne. Elle a longtemps résidé dans ce pays européen lorsqu'elle était en couple avec l'ex-footballeur du FC Barcelone Gerard Piqué.
Shakira était soupçonnée d'avoir utilisé des sociétés domiciliées dans des paradis fiscaux pour éviter de payer l'intégralité de son impôt sur le revenu et sur la fortune en 2018.
En juillet, un tribunal de la périphérie de Barcelone avait annoncé lancer une procédure pénale contre l'interprète de "Whenever, Wherever". Un mois plus tard, l'artiste avait versé 6,6 millions d'euros à la justice espagnole pour montrer sa volonté de régulariser sa situation vis-à-vis du fisc. Cette somme comprenait, en plus du montant dû au fisc, des intérêts de retard et des frais de régularisation.
Concernant le volet pénal, "des irrégularités ne suffisent pas pour qu'un délit contre l'administration fiscale soit caractérisé", a estimé la magistrate en charge de l'affaire. Pour cette dernière, Shakira n'avait pas "la volonté de frauder le fisc".
Le parquet avait pour sa part considéré mercredi qu'il n'y avait "pas d'indices suffisants" pour poursuivre pénalement la chanteuse dans ce dossier.
Shakira reste toujours dans le viseur du fisc espagnol pour l'année 2011 mais cette procédure est uniquement administrative et non judiciaire.
L'artiste colombienne avait vu son nom apparaître dans les "Pandora Papers", vaste enquête journalistique accusant plusieurs centaines de personnalités d'avoir dissimulé des avoirs dans des sociétés offshore. Elle s'est séparée de Gerard Piqué en 2022 et s'est depuis lors installée avec ses enfants à Miami.