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Aucune substance dangereuse n'a été décelée dans les courriers suspects reçus jeudi matin par différents cabinets ministériels wallons, a annoncé jeudi soir la police de la zone de Namur Capitale.
Huit courriers suspects avaient été réceptionnés jeudi matin à l'Elysette et dans six cabinets ministériels de Wallonie, ainsi qu'à la Maison des Citoyens de la Ville de Namur, a précisé la police. Des mesures d'évacuation ont été adoptées pour cinq bâtiments. Les membres du personnel de ces institutions, ainsi que des policiers, entrés en contact direct avec les courriers suspects ont fait l'objet de mesures de confinement. Vingt-huit personnes au total ont été impactées. "Vu l'ampleur de l'intervention confiée à la Protection civile pour l'évacuation des huit courriers suspects dans huit endroits différents, les mesures de sécurité et de précaution ont été maintenues jusqu'à 17h10", a précisé la police locale. Selon cette dernière, les résultats des analyses réalisées par la protection civile se révèlent rassurants, aucune substance dangereuse n'ayant été décelée. "Dès lors, les mesures de précaution et de sécurité, tant à l'égard de la majorité des personnes que des bâtiments, ont été levées" à l'exception du cabinet situé rue d'Harscamps - celui de Philippe Henry - qui doit encore faire l'objet d'analyses complémentaires.
L'intervention a mobilisé, outre les services de la Protection civile, 50 policiers de la zone de police Namur Capitale ainsi que 20 pompiers de la zone de secours NAGE durant toute la journée. Le dossier a été confié à l'autorité judiciaire qui conduira l'enquête visant à identifier le ou les auteurs de ces menaces ainsi que des poursuites pénales qui y sont liées, ont averti la police et le bourgmestre de la Ville, Maxime Prévot.