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Des gens du voyage se sont installés vendredi après-midi sur un terrain privé de la commune d'Amay (province de Liège), indique la zone de police Meuse-Hesbaye, confirmant une information de Sudpresse. Ils ont été verbalisés pour non-respect des règles de confinement et devraient être expulsés dans les prochains jours.
C'est vendredi vers 15h30 que six caravanes des gens du voyage sont arrivées et se sont installées sur un terrain privé, à proximité de la Gravière d'Amay. Selon la circulaire du ministre wallon du Logement et des Pouvoirs locaux Pierre-Yves Dermagne, ils devaient normalement rester à Pont-à-Celles depuis le premier jour du confinement.
La bourgmestre faisant fonction de la commune, Stéphanie Caprasse, n'avait pas été avertie de leur venue. "C'est la police qui m'a prévenue. Nos services sont arrivés pour leur bloquer la route, mais c'était déjà trop tard, ils étaient installés", a-t-elle expliqué à l'agence Belga.
La police a relevé les numéros de plaques des véhicules, tous immatriculés en Belgique, et les a verbalisés de la somme de 250 euros chacun. Des patrouilles se rendent sur place plusieurs fois par jour pour vérifier que de nouvelles caravanes n'arrivent pas.
Les gens du voyage avaient quitté quelques heures plus tôt la commune de Pont-à-Celles, dans le Hainaut. "J'ai pris contact avec le bourgmestre, mais il ne semblait pas être au courant", précise Stéphanie Caprasse. "Je suis vraiment fâchée car cela met en péril les mesures prises contre cette crise. Nous n'avons jamais eu de problème avec les gens du voyage, tout s'est toujours bien passé, mais ceux-ci ne souhaitent rien entendre", déplore l'élue écologiste. "Ils ne veulent aucune négociation. Nous devrons les expulser", conclut la bourgmestre.