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Le plus gros et le plus cher des bateaux exposés coûte 14 millions d’euros dans les options, pèse 171 tonnes et mesure 35 mètres de long. Rien que pour le faire entrer à l’intérieur du salon, cela a coûté 500.000 euros.
Ce bateau offre un confort que beaucoup n’ont pas à la maison. Cinq chambres à coucher avec chacune une salle de bain. Un petit coin de vie est également réservé aux membres de l’équipage.
S’offrir un jouet pareil, ce n’est que le début des dépenses. Dans la calle, se trouvent deux gros moteurs de 2635 chevaux chacun. Lorsqu’ils sont poussés à fond, le bateau consomme 950 litres de gasoil à l’heure, ce qui poussera certains plaisanciers à se tourner vers un voilier. Ici aussi, la démesure est de mise. Il y a 40 ans, 10 mètres, c’était un grand bateau. Aujourd’hui chez de nombreux constructeurs, c’est à peine une entrée de gamme. Pour un voilier hollandais de 17 mètres, vous pouvez compter par exemple 2 millions d’euros. Pour son grand frère de 25 mètres, 5,5 millions d’euros.
Mais qui donc achète ces superbes yachts?
"Les clients ont entre 30 et 70 ans. Cela peut être un chanteur, le patron d’une grande société ou un retraité", explique Fritz Conyn, le directeur honoraire de "Contest Yachts".
Depuis cinq ans, Düsseldorf s’impose comme étant le rendez-vous européen voire mondiale de la plaisance. Impossible pour les constructeurs de ne pas y être présents surtout après une longue période difficile.
"2008 avait été un grand choc pour nous puisque le marché avait sombré de 50% et depuis 2-3 ans, les bases sont bonnes", précise Antoine Chancelier, le directeur marketing de Jeanneau Yachts.
Dans les allées, il n’y a pas que le grand luxe. Des petits bateaux nettement plus abordables sont exposés. En dix jours, le Salon aura attiré 200.000 visiteurs.