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Alors que plusieurs fêtes clandestines ont été interrompues par la police ce week-end, Egbert Lachaert est revenu sur les sanctions face au non-respect des règles sanitaires en vigueur. Invité de Fabrice Grosfilley à 7 heures 50 sur Bel RTL, le président du parti libéral flamand Open VLD estime qu'"il faut convaincre les gens".
Selon lui, il ne faut pas agir avec répression. "Ce serait comparé à un état de police, je ne peux pas l'accepter en tant que libéral", déclare-t-il en faisant référence à certains bourgmestres et gouverneurs de provinces ayant soulevé l'idée d'un recours aux drones pour contrôler le respect des mesures sanitaires au moment des fêtes. "C'est complètement inacceptable comme d'entrer dans les maisons sans intervention du parquet ou d'un juge d'instruction. Ce n'est pas parce qu'on est dans une crise qu'il faut lâcher le droit", tranche le Egbert Lachaert.
Avec quelques centaines d'euros, on achète l'infraction
Toutefois, le président de l'Open VLD soutient les déclarations des membres de son parti. Le ministre de la Justice Vincent Van Quickenborne a fait part ce dimanche de sa volonté d'alourdir les sanctions pour les organisateurs de fêtes clandestines. Ces derniers s'exposent actuellement à une amende de 750 euros. "Pas assez élevée" selon Egbert Lachaert. "Avec quelques centaines d'euros, on achète l'infraction, estime-t-il. Je comprends très bien que le ministre de la Justice veuille des amendes plus élevées".
Le collège des procureurs généraux réunis ce lundi matin pourrait trancher sur cette question.
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