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Covid Safe ticket et port du masque obligatoire, consommation debout interdite… des restrictions qui en découragent beaucoup. Et cela se ressent dans le chiffre d’affaires des tenanciers de chalets : moins 50 à 70%. Pour Valérie, le télétravail y est aussi pour quelque chose.
"On n'a plus aucun coups de midi. Avant on avait les bureaux mais là avec le télétravail, zéro coups de midi", raconte Valérie, tenancière d'un chalet de tartiflettes.
Ajoutez à cela la crainte de nouvelles restrictions, à mesure que les comités de concertation se succèdent.
"On n'a déjà pas ouvert l'année passée. C'est une chose, on n'a pas gagné d'argent. Mais cette année, on est éventuellement en train d'en perdre. Si on nous fait fermer, les marchandises sont là, qu'est-ce qu'on fait ? On jette, on nourrit les cochons", raconte Valérie.
Alors pour éviter un surplus de stock, tout est géré au jour le jour. Freddy a réduit d’au moins 50% ses commandes.
"Habituellement, quand c'était le marché de Noël, on venait avec trois ou quatre seaux comme celui-ci. Aujourd'hui, j'en ai un et j'espère le vendre entièrement", raconte Freddy, tenancier d’un chalet de gaufres.
Moins de commandes, car moins de ventes, alors que l’investissement lui est conséquent. "4.500 euros rien que pour le chalet. Après il faut encore rajouter 4 ou 5000 euros. On est tout de suite à 10.000 euros et on n'a rien vu", témoigne Serge, tenancier d’un chalet de rhum.
La police locale fait ses rondes pour s’assurer que les mesures soient respectées. Heureusement pour ces indépendants, certains visiteurs font le déplacement malgré tout.
"Dans les personnes que je côtoie, tout le monde a le Covid safe ticket et il n'y a pas de souci", raconte une cliente.
Toute personne qui ne porte pas de masque ou consomme debout risque de payer une amende de 350 euros.