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Pour le moment, le numérique et le papier continuent à coexister. Nathalie Minnen, greffier en chef du tribunal de première instance de Bruxelles: "Tous les emails qui sont envoyés le sont parce qu'au préalable il y aura un collaborateur qui aura numérisé la version papier du document qui sera envoyé par courrier. Et donc on perd du temps sans arrêt, sans arrêt, sans arrêt. C'est très énergivore en personnel".
Un système informatique enfin commun aux cours et tribunaux serait vraiment une avancée majeure selon Lionel Coppemans, collaborateur au greffe des affaires fixées: "Par exemple au parquet de police ils n'ont pas le même système informatique que nous. À Bruxelles, on a un système informatique, à Nivelles un autre. Le fait d 'avoir un système informatique commun pourrait permettre de consulter une affaire de A à Z. La procédure pourrait être beaucoup plus rapide".
Pour Virginie Boréale, assistante au greffe, l'enregistrement des pièces à conviction n'est pas une sinécure: "C'est un système qui plante très très régulièrement et qui nous handicape au point de vue de notre travail parce que sans ce système là très régulièrement, on est à l'arrêt complet."
Et enfin, le greffe manque de personnel. La cheffe de service est dans l'impasse: "On puise dans nos réserves. La réserve s'épuise et il n'y a pas de candidat."