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A coté des commerces qui se préparent à rouvrir, certains travailleurs perdent hélas leur emploi. Nous sommes allés à la rencontre de deux travailleurs qui ont été licenciés à cause de la crise sanitaire.
Pascal, est cuisinier depuis 7 ans dans un restaurant d’entreprise. Il y a quelque jour, il apprenait son licenciement. En chômage temporaire depuis le début des mesures de confinement, la nouvelle est difficile à encaisser pour lui.
"C'était un choc. J'étais en train de faire les devoirs de ma fille. J'ai reçu un coup de téléphone. On m'a dit 'bonjour, c'était pour te signaler qu'on allait devoir se séparer". Elle m'a téléphoné à l'avance pour que je n'ai pas la surprise de l'apprendre via ma notification de préavis", confie-t-il.
Même procédé pour Jeremy, également cuisinier. Il a reçu une lettre, précédée d’un appel téléphonique de son employeur. Et comme pour Pascal, le motif du licenciement est économique, avec en toile de fond, la crise du coronavirus. "Ils pensent que le redémarrage va être difficile et du coup, ils préfèrent licencier les anciens et garder les nouveaux", indique-t-il.
Une nouvelle inconnue, qui s’ajoute à un contexte déjà plein d’incertitude. Mais d’un point de vue légal, les employeurs, sont tout à fait dans leur droit.
"Les conditions actuelles même si elles peuvent paraître difficiles, surtout dans certains secteurs, n'ont pas changer d'un iota depuis le 18 mars", explique un expert.
Invoquer le coronavirus comme motif de licenciement est également recevable. "D'une manière générale, le licenciement pour motif économique est un licenciement qui peut être accepté."
Toutefois, le travailleur peut entamer une procédure judiciaire, s’il estime, que son licenciement est abusif.
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