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Jean et Marc sont cyclistes à Bruxelles depuis de nombreuses années. Forcément le vol de vélo, ils connaissent. "Personnellement, on m'en a volé un Place de la Monnaie. Il était bien attaché", explique le premier. "Avec mes trois enfants et ma femme, on a vécu au moins 5 ou 6 vols", confie le second.
Aujourd'hui, Jean et Marc viennent acheter deux tandems électriques pour une ASBL. La valeur de chaque engin est de plus de 6.000 euros. "On va voir si on va demander une assurance globale. C'est un travail, mais l'assurance vol est au programme."
Seuls 8% des cyclistes belges sont assurés contre le vol. Un chiffre néanmoins en augmentation ces dernières années. "Depuis l'avènement de vélos électriques, le prix moyen d'un vélo a bien augmenté. Nous, on conseille systématiquement, au moins aux clients qui ont un vélo électrique, de le faire assurer mais généralement, on n'a même pas besoin de leur conseiller, ils le font", assure Daniel Kilimnik, gérant d'un magasin de vélo.
Comparer les contrats
L'augmentation des vols, surtout à Bruxelles, et la hausse du nombre de personnes assurées expliquent les montants remboursés par les assureurs aux cyclistes. C'était 7,7 millions d'euros l'année dernière. Pour éviter les mauvaises surprises, il faut bien comparer les contrats avant de souscrire à une assurance. "Notamment le fait qu'il puisse y avoir une franchise ou non à régler au moment où on demande une indemnité, c'est très important mais il faut également bien regarder dans quelle durée l'assureur va vous garantir la valeur à neuf de votre vélo", déclare Alexandre Desoutter, porte-parole d'un courtier et comparateur d'assurances.
En Belgique, environ 85.000 vélos sont volés chaque année. Pour faire baisser ce chiffre, les spécialistes recommandent d'investir dans un ou plusieurs bons cadenas. C'est ce qu'ont fait Jean et Marc pour leurs tandems, qu'ils conserveront dans un local fermé à clé.