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Dans le cadre du débat relatif à la crise du gouvernement, le Parti socialiste a avancé 13 exigences "pour répondre à l’urgence sociale et climatique à laquelle notre pays est confronté".
Elles concernent la fiscalité: le PS veut diminuer la TVA de 21 à 6% sur l’électricité et le mazout de chauffage et réduire les accises sur l’essence et le diesel.
En matière de santé, le PS veut fixer la norme de croissance des soins de santé à 3% minimum afin de réduire le prix des médicaments, le coût pour le patient de la visite chez le médecin et les frais d’hospitalisation.
Sur le thème des pensions, le parti socialiste veut ramener l’âge légal de la pension à 65 ans et porter la pension minimale pour une carrière complète à 1.500 euros nets par mois, abandonner les projets gouvernementaux en cours sur la pension à mi-temps et la révision de la cotisation de solidarité, ainsi qu'abandonner les projets gouvernementaux supprimant le droit pour certains fonctionnaires de partir plus tôt à la retraite (tantièmes préférentiels).
Concernant les salaires, le PS veut garantir une marge salariale conséquente dans le cadre des discussions pour l’accord interprofessionnel (AIP) entre partenaires sociaux et établir le salaire minimum à 14 euros de l’heure.
Pour ce qui est des allocations, le PS dit vouloir porter à 110% du montant du seuil de pauvreté les allocations sociales les plus basses et abandonner les projets gouvernementaux ("job’s deal") relatifs à une dégressivité accrue des allocations de chômage, aux starter jobs, à la réduction des barèmes, etc.
Sur la question du climat, le parti socialiste exige de mettre à niveau la dotation de la SNCB en la ramenant au montant "qui aurait dû être accordé si le gouvernement n’avait pas imposé une réduction depuis 2014", soit environ 3 milliards d’euros.
En termes de sécurité, les socialistes veulent prévoir l’engagement des 3.700 policiers manquants.