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Dans le but de former un futur gouvernement fédéral, le PS s'est désormais résolu à choisir entre deux options: former une grande coalition avec la N-VA ou convoquer de nouvelles élections. A moins de 20 jours de la fin des pouvoirs spéciaux pour le gouvernement Wilmès, il n'y a plus que ces deux options sur la table: La formation de Paul Magnette s'est faite une raison lors d'un bureau de parti ce lundi matin.
Condamné à s'entendre avec la N-VA
"Un bureau anormalement long. Plus de 3 heures de discussions. Tous les élus principaux ont pu s'exprimer", précise notre journaliste politique Antonio Solimando.
Pour en arriver au constat suivant: il n'y a plus d'autres voies possibles. Envolée définitivement l'idée d'une majorité "vivaldi" (les partis démocratiques sans la N-VA). Le CD&V ne changera plus d'avis. Et l'Open-VLD et son nouveau président Egbert Lachaert non plus. Le PS est condamné à s'entendre avec la N-VA. Et si cette formule ne fonctionnait pas, le retour aux élections serait la seule issue.
La seule issue?
Dans ce bureau de parti, Paul Magnette le président, n'a pas reçu formellement de mandat pour négocier, avec la N-VA. Les membres du bureau n'ont pas procédé au moindre vote. Il n'y a d'ailleurs aucune communication officielle, du parti, aucune nouvelle fraiche. Mais selon nos multiples sources, les rouges se sont bel et bien entendus sur le diagnostic et sur la prescription: il faut un gouvernement socioéconomique pour régler la crise socioéconomique et seule une grande coalition entre nationalistes flamands, socialistes, libéraux, centristes, voire écologistes peut encore voir le jour.
Si les propositions de la N-VA sur la table étaient imbuvables, la plupart des socialistes disent ne pas craindre le retour aux urnes. Reste à voir comment la suite des discussions va s'organiser. Qui va prendre la main? Sophie Wilmès, Bart de Wever ou une autre figure pour diriger les discussions? Ces négociations doivent aboutir pour septembre au plus tard, quand la Première Ministre soumettra à nouveau son mandat à la confiance des députés.