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Un entraîneur d'athlétisme est poursuivi à partir d'aujourd'hui devant le tribunal correctionnel de Liège. L'homme est soupçonné d'attentat à la pudeur sur une jeune athlète. Il a déjà été jugé précédemment pour le même genre de fait.
Une première affaire avait appelé d'autres témoignages sur l'entraîneur de 68 ans originaire de Visé. Il encourt une peine d'un an de prison pour attentat à la pudeur sur une mineure d'âge. Cet entraîneur d'athlétisme se serait livré à des massages alors qu'il n'avait aucune formation de kinésithérapeute. Ces massages se sont transformés en caresses intimes sur l'une des jeunes athlètes âgée de 15 ans au moment des faits entre 2006 et 2012.
Une peine d'un an de prison est requise par le parquet, alors que la défense requiert l'acquittement ou des mesures probatoires.
Comment prévenir ces abus ?
Ce type de crimes n'est pas rare en Belgique. Il y a quelques jours, un entraîneur de football de Gilly était reconnu coupable de viol sur une joueuse de football de 13 ans. À Louvain, il y a trois semaines, un coach a été condamné à 8 ans de prison pour le viol de quatre joueurs de moins de 12 ans.
En 2018, 17 plaintes pour viol et 59 pour attentats à la pudeur commis sur des mineurs dans des clubs sportifs. L'Adeps (l'Administration de l'Éducation physique, du Sport et de la Vie en Plein Air) a mis en place un réseau avec les référents de chaque fédération sportive francophone. "Des personnes sont chargées de l'éthique dans les clubs sportifs", explique Marc Xhonneux, directeur de la communication pour l'Adeps. "En cas de suspicion, la personne peut se tourner vers son référent, qui la mettra en relation avec différents organismes comme SOS Viol dans les cas les plus graves."