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Makro entend ne pas prolonger entre 100 et 200 contrats temporaires dans l'année qui vient et effectue une série de changements dans ses six magasins en Belgique. Il est notamment question de mettre en place des caisses de "selfscanning" et de simplifier la structure organisationnelle. Le front commun syndical a immédiatement dénoncé un plan imposé sans concertation et dans lequel le personnel est lésé.
Le syndicat socialiste (BBTK) a fait savoir que trois magasins étaient en grève vendredi. Sa représentante, Katrien Degryse, évoque "des plans d'économies très durs, sans vision d'avenir et sans respect pour le personnel". Elle estime aussi que ce plan relève un peu du "bricolage".
La direction, qui se dit favorable à la concertation, confirme que trois magasins sont fermés.
Le CEO Vincent Nolf souligne qu'avec de telles mesures, Makro entend protéger les contrats à durée indéterminée et sécuriser l'avenir de la chaîne dans notre pays. Il ajoute que les pertes continuent à s'accumuler. 65 millions d'euros de pertes ont ainsi été comptabilisés l'an dernier et la maison mère allemande a déjà dû puiser 350 millions d'euros supplémentaires ces dernières années pour donner un peu d'air à la société. "Il est logique qu'à un moment donné, on ne puisse plus continuer comme ça."
L'entreprise demande aujourd'hui au personnel d'adapter certaines habitudes souvent déjà très anciennes, explique M. Nolf.
Outre les trois magasins en grève, Makro dispose d'enseignes à Deurne, Alleur et Lodelinsart.