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Fermeture pour cause d'inventaire : l'objectif de Philippe Devos, caviste liégeois, est de recompter ses 20.000 bouteilles, caisse après caisse. "Ça nous prend un jour et demi voire deux jours", explique-t-il.
Après les fêtes, ce caviste soldera plusieurs cuvées. "Ça tombe à point nommé parce que les gens ont vidé leur cave pendant les fêtes. Et puis nous ça nous permet, comme c'est bientôt la saison des achats, de refaire un peu de trésorerie pour aller acheter les nouvelles cuvées", détaille-t-il.
Aujourd'hui, place aussi à l'étiquetage : -20, -30 ou -50%, tout est déjà prêt à un jour des soldes, mais interdiction pour ces commerçants d'afficher le mot "soldes".
"Légalement parlant, nous on a reçu une circulaire comme quoi ça ne peut pas être affiché avant le jour J de soldes au cas où il y aurait un contrôle ou ce genre de chose", explique Marie-Eve Kamette, vendeuse dans une galerie commerçante.
Avec la crise et une météo hivernale plutôt clémente, les stocks restent importants dans les boutiques. Il est donc encore temps de faire des bonnes affaires. "Vous avez assez bien de manteaux qui restent, assez bien de pulls, et quelques vestes. On a bien fonctionné avec tout ce qui était un peu plus léger, comme vous pouvez vous en douter", explique à son tour Martine Somja, responsable de magasin.
Mais pour beaucoup, vider les stocks ne suffit pas : il faut aussi renflouer les caisses et augmenter les liquidités.
"Clairement, nos commerçants indépendants sont vraiment en danger : deux sur trois estiment que leur chiffre d'affaires a déjà ou va reculer", confirme Isabelle Morgante, responsable de la communication à l'Union des classes moyennes.
Pour les clients, place au dernier repérage : le compte à rebours est lancé.