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Laurence habite à Bruxelles et constate que chaque soir, sa voisine nourrit des renards dans un petit parc situé à coté de chez elle. Résultat: ils ne sont plus du tout farouches et sont de plus en plus nombreux. Elle a appuyé sur le bouton orange Alertez-Nous afin de savoir si cette pratique est autorisée.
La voisine de Laurence alimente probablement ces renards en toute bienveillance mais, à Bruxelles, nourrir ces animaux est interdit. Elle risque jusqu’à 350 euros d’amende.
Le renard est arrivé dans la capitale autour des années 1980. Mais aujourd’hui, il a complètement colonisé la ville et fait partie de tout un écosystème devenu important, car il se nourrit de nuisibles, notamment de rats qui sont vecteurs de maladies.
Cependant, quand les renards sont nourris de manière artificielle par les humains, ils ne se fatiguent plus à chasser et arrêtent de remplir leur rôle de régulateur. Ils s’habituent à la présence des hommes et ne se méfient plus du danger, comme des humains mal intentionnés, des voitures qui roulent trop vite ou de certains chiens.
Aussi, comme ils adaptent leur territoire à la nourriture disponible, ils ont tendance à faire davantage de petits et deviennent donc plus nombreux sur un espace réduit, ce qui favorise la propagation de maladies.
Pour précision, contrairement aux idées reçues, en Belgique, les renards ne sont plus vecteurs de la rage. La maladie a été éradiquée dans le pays en 2001 grâce à une vaste campagne de vaccination.
