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Dans une réaction, Deliveroo fait savoir que le postulat selon lequel la majorité des coursiers seraient des sans-papiers est issu d'une citation d'une des personnes dans l'article du Soir, n'est nullement prouvé et ne correspond en tout cas pas du tout à la réalité du terrain observée.
La plateforme affirme avoir une politique de tolérance zéro envers des agissements illégaux et assure qu'elle cesserait de travailler avec un coursier qui se ferait remplacer par une personne en infraction avec la législation belge du travail et ne disposant pas des documents requis pour travailler en Belgique.
"À ce jour, nous avons reçu très peu de rapports concrets sur de telles activités illégales qui nous permettraient d'agir. Lorsqu'ils nous sont parvenus, nous avons pris les mesures imposées et collaboré avec la police", dit-elle encore.
Les coursiers indépendants ont le droit de se substituer, comme tout autre travailleur indépendant dans d'autres secteurs. C'est une partie tout à fait légale du travail indépendant et ce n'est pas spécifique à Deliveroo, explique encore l'entreprise. En revanche, les coursiers de l'économie collaborative ne peuvent en aucun cas être substitués, insiste-t-elle. La plateforme contrôle également ses propres coursiers. Elle indique également qu'elle travaille sur une technologie de reconnaissance faciale pour prévenir des fraudes similaires.