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Boudés depuis le début de l'inflation, certains poissons sont encore accessibles à des prix attractifs: voici lesquels

Lorsque l'inflation sur les produits alimentaires dépasse les 15% par an, chacun fait ses arbitrages. Le poisson, dont les prix ont monté en flèche, est souvent sacrifié. Certains restent pourtant à des prix très attractif.

Depuis le début de l'inflation et de l'augmentation des prix, nous sommes moins nombreux à y jeter un coup d'œil : le poisson frais à la coupe n'attire plus. La principale raison qui dissuade les clients est simple : le prix. 

"On mangeait au moins une fois par semaine du saumon ou des crevettes, tandis que maintenant, non", explique un client. En effet, le prix du poisson a augmenté de 16% en un an. Résultat : ce poissonnier constate un changement dans les habitudes de consommation. 

"Avant, on vendait beaucoup plus de poissons entiers, parce que ce sont des poissons sauvages. Maintenant, les gens se dirigent plutôt vers du poisson moins cher, déjà nettoyé", explique-t-il. Pour dépenser moins, oubliez la dorade et le cabillaud : ce poissonnier met en avant des poissons méconnus, mais moins cher. 

Difficile d'anticiper les prix

"Le maquereau ou la raie, c'est moins cher. Au niveau des filets, on peut se diriger vers du lieu noir, qui ressemble au cabillaud, mais qui est un peu plus fort au niveau du goût". Autre astuce : choisir des poissons belges et de saison. 

À Ostende, Jean-François, lui aussi poissonnier, achète directement son poisson à la criée pour le transformer, l'emballer et l'acheminer dans son magasin. Pour flairer la bonne affaire, il se rend trois fois par semaine à la côte pour sélectionner le meilleur poisson avec le meilleur prix. Ici, il peut changer du jour au lendemain en fonction des quantités pêchées.

Pour le moment, 50% des poissons viennent de la Mer du Nord et 50% de l'étranger, ce qui fait grimper la note. "Il n'y a pas beaucoup de poissons disponibles pour le moment et donc les acheteurs viennent acheter en nombre pour que cela reste cher", note d'ailleurs une travailleuse.

Pour offrir des prix attractifs, Jean-François ne fait appel à aucun intermédiaire et ne propose pas d'étalage dans son magasin. "J'achète tout en première main, tout aux importateurs, donc ça fait profiter les gens", explique-t-il. Alors que la plupart des poissonniers perdent du chiffre d'affaires, lui, a des ventes stables depuis au moins deux ans.

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