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Petit miracle du jour : un bus a percuté ce matin la façade d'une habitation à Cerfontaine, en province de Namur. Les dégâts sont très impressionnants. Heureusement, on ne dénombre aucun blessé. Au moment de l'accident, il n'y avait personne derrière le volant de l'autobus.
Très mauvaise surprise pour 4 riverains de Cerfontaine (Namur). Un bus TEC a percuté ce matin, vers 8h20, la façade de leur maison, située rue Tienne du Moulin. Il n'y a pas de blessé, mais les dégâts sont importants, les pompiers confirmant les images qui nous sont parvenues. A tel point que les habitants de cette maison, deux adultes et deux enfants, doivent être relogés, probablement avec l'aide du CPAS. Le bus est rentré dans la maison, littéralement : la façade doit être renforcée à l'aide d'étançon...
"Je suis descendue et j’ai vu le bus, complètement à l’intérieur. J’étais en train de dormir moi, et on me réveille comme ça avec l’alarme incendie. D’après ce que je comprends, les freins ont eu un problème. (…) Encore une chance que je n’étais pas levée et pas en train de déjeuner, sinon je me ramassais le bus. Le chauffeur est mal, et est parti chercher des calmants. On a fait les valises. On va aller habiter autre part, dans un logement attribué", raconte Solène, qui était seule dans la maison.
Dans le bus, il n'y a ni passager, ni chauffeur car le conducteur est en pause. "Le bus a dévalé vraiment la rue en pente et il s'est encastré dans l'habitation", nous explique le bourgmestre, Christophe Bombled (MR). "C'est spectaculaire évidemment. Comment ça se fait, on n'en sait rien. C'est certainement un problème de frein. Est-ce que les freins ont lâché ou est-ce que le frein n'était pas mis ? Ça, actuellement, on n'en sait rien", ajoute-t-il.
Le bus, géré par une société sous-traitante, va être expertisé pour comprendre la cause de l'accident, technique ou humaine. "Les circonstances de cet accident ne sont pas encore connues. Une enquête est ouverte avec le sous-traitant du TEC et bien entendu, il est de son ressort de lancer toutes les procédures d'assurances dans le cadre de ce sinistre afin que la famille soit aidée dans les plus brefs délais", a indiqué le TEC.
La famille fait ses valises et déménage dans un appartement. Il n'y a pas d'autre choix, il faut partir. "On va prendre les affaires et partir. On ne sait rien faire de plus, de toute façon. On va attendre que les ouvriers viennent pour tout décrasser. On est partis ici avec les travaux pour 6 mois ou un an. S'il n'y a pas de retard dans les livraisons, c'est long", déplore Solène.
Des conditions très singulières en pleine période d'examen. Beaucoup de dégâts et une certaine chance, cet accident spectaculaire n'a blessé personne.