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"Avant, c'était du gravier, c'était plus froid": à Andenne, les cimetières sont fleuris toute l'année

À l'approche de la Toussaint, les cimetières sont de plus en plus fleuris. Dans plusieurs communes, les fossoyeurs tentent de reverdir les cimetières, et ce, toute l'année. L'objectif est double : faciliter l'entretien et favoriser la biodiversité.

Comme chaque année, Marie-Christine nettoie la tombe de ses proches défunts, qui reposent au cimetière de Namâche en province de Namur. Une tâche rendue agréable grâce aux nouveaux aménagements du cimetière. "Ils ont fait des belles choses. L'entretien est très bien, il n'y a rien qui traîne, il n'y a pas de saleté, rien du tout. Non, pour moi, c'est un des plus beaux. Des fois, mon mari me dit ça y est parce que moi je fais toutes les tombes, il faut que je le voie et tout.", nous confie Marie-Christine. 

Avant, c'était froid

Le projet a été finalisé au printemps 2024 et Marie-Christine n'est pas la seule à s'en réjouir. D'autres passant expriment leur satisfaction : "Avant, c'était du gravier, c'était plus froid", ou encore, "Il est magnifique, franchement, rien à dire, il est très reposant, très serein."

Sur les 16 cimetières de la commune d'Andenne, une petite dizaine d'entre eux ont déjà été réaménagés de cette façon. L'objectif, rendre ces lieux plus accueillants et l'entretien plus facile. "L'herbe, c'est facile à entretenir parce que c'est un petit coup de tondeuse. Tandis que le gravier, les techniques pour désherber prennent beaucoup plus de temps, il faut recommencer plus souvent. Et en plus pour les communes, les machines coûtent beaucoup plus cher", explique Pierre-Laurent Zerck, Chef de projet.

Des espèces plus résistantes

Ces projets naissent de la volonté des communes, mais végétaliser un cimetière, ça ne se fait pas n'importe comment. Certaines plantes y sont mieux adaptées. "On choisit des espèces qui sont résistantes aussi bien à la sécheresse et qui demandent moins d'entretien parce qu'on sait que ce ne sont pas les espaces qui vont être forcément les plus entretenus dans les communes. Il faut penser à cette problématique-là", indique Alexis Billon, responsable du projet. Ici, les pesticides sont interdits d'utilisation afin d'y ramener un maximum d'espèces d'insectes différentes.

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