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Sur le site du Grand-Large à Mons, une compétition de motonautisme s'annonce comme un spectacle inédit ce week-end. Les coureurs vont s'affronter dans une course d'endurance qui promet des sensations fortes et des défis techniques. Les experts en motonautisme alertent sur les dangers de ce sport extrême.
Le Grand-Large de Mons accueille ce week-end une compétition de motonautisme d'endurance qui attire les passionnés de sensations fortes et de vitesse sur l'eau. Les catamarans de vitesse, atteignant jusqu'à 120 km/h, sont au cœur de cet événement spectaculaire. Un sport de niche, à l'origine la discipline est française mais elle a réussi à traverser les frontières et même jusqu'aux Émirats. Aujourd'hui, les équipes vont devoir effectuer un maximum de tours en 6 heures avec des catamarans de vitesse, des embarcations assez légères et qui glissent véritablement sur l'eau à 100-120 km heure.
Pour Christophe Calveau, pilote en motonautisme depuis 40 ans, cette course d'endurance est exigeante : "Ici, on a la particularité que c'est une course d'équipe, on doit se partager les relais, il faut que le bateau soit au point pour qu'il ne tombe pas en panne, qu'il soit très très fiable. Le fait d'être tourné régulièrement, comme vous avez pu le voir après 10 minutes de course, deux incidents. Un retournement et rien n'est joué avant la ligne d'arrivée après 6 heures".
La sécurité est une préoccupation majeure dans ce sport extrême. Christophe Calveau explique : "Le sport, il ne faut pas le nier, est dangereux. Pour pouvoir obtenir la licence, on doit obtenir un test de sécurité de retournement, de respiration et d'extraction de la cellule car on est attaché dans le cockpit".
Les bateaux de secours, dont des jetski, sont prêts à intervenir en cas de problème.