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Le tribunal correctionnel du Hainaut, division de Mons, a condamné trois individus impliqués dans des scènes de violence commises en juillet 2023 à Mons, lesquelles avaient incité le bourgmestre à signer un arrêté de police interdisant les rassemblements de plus de cinq personnes dans le quartier de la gare.
Le 11 juillet, un commerçant avait signifié à un client qu'il ne souhaitait plus le voir dans son commerce, car il menaçait et intimidait ses clients. Une rixe a éclaté. Un autre commerçant s'y est mêlé. Une arme a été exhibée.
Poursuivis pour coups, les deux commerçants ont été acquittés. L'un des deux commerçants a écopé d'une peine de travail de 50 heures pour des menaces par gestes. Le client a été condamné, par défaut, à une peine de deux ans de prison pour menaces avec armes.
Deux jours plus tard, des coups de feu éclataient dans le quartier. Le client s'est présenté dans le magasin, alors qu'il n'était plus le bienvenu. L'employé l'a menacé avec une arme à feu et l'a poursuivi dans la rue. Il a tiré deux coups de feu, ne visant pas le fuyard. Le tribunal a prononcé une peine de deux ans de prison, assortie d'un sursis probatoire de trois ans, contre le tireur, lequel venait d'être condamné pour d'autres faits. La tentative de meurtre a été requalifiée en menaces avec armes.
Le 26 juillet, le bourgmestre de Mons, Nicolas Martin, signait un arrêté de police interdisant les rassemblements de plus de cinq personnes dans le quartier de la gare de Mons.