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L'homicide d'une adolescente tuée à Anvers en 1999 a pu être résolu 25 ans après le crime, grâce à des analyses ADN, s'est réjoui mardi le parquet d'Anvers. Un suspect de 51 ans avait été identifié et interpellé l'an dernier à Rome. Il a depuis lors été extradé vers la Belgique.
Le corps sans vie de la victime, une jeune Roumaine de 17 ans, avait été découvert le 16 mai 1999 dans le centre d'Anvers. Son cadavre présentait une vingtaine d'entailles et de blessures infligées par un objet pointu.
Peu avant sa mort dans ce quartier connu pour ses activités de prostitution, l'adolescente avait été aperçue dans un bar en compagnie de son proxénète présumé. Des témoins avaient en outre vu un homme s'enfuir après les faits.
Le suspect résidait en Belgique sous une fausse identité et avait quitté le pays après la mort de la jeune fille. Il avait ensuite échappé aux radars de la police, "malgré l'enquête fouillée qui avait été menée à l'époque", a souligné un porte-parole du ministère public.
La police judiciaire d'Anvers a révisé le dossier et un juge d'instruction a été à nouveau désigné. En 2020, ce dernier a demandé à l'Institut national de criminalistique et de criminologie (INCC) de réexaminer le volet ADN de l'enquête. Les évolutions scientifiques ont permis d'identifier le profil génétique d'une seule personne, un homme, sur un gant abandonné sur la scène de crime.
La trace du suspect a finalement été retrouvée en Italie, où le quinquagénaire a été interpellé le 21 août dernier. Son mandat d'arrêt a été prolongé pour la deuxième fois par la chambre du conseil anversoise, a précisé mardi le parquet.