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Les étudiants qui occupent depuis lundi un bâtiment de l'Université de Gand ont décidé de poursuivre leur action. "Nous trouvons inacceptable que le conseil d'administration de l'UGent ne réponde pas à nos exigences et ne discute pas avec nous."
Lundi, une centaine d'étudiants ont entamé l'occupation. Les militants des organisations Ghent Students for Palestine et End Fossil Gent exigeaient, et exigent toujours, que l'université gantoise rompe tous les liens qu'elle entretient avec les institutions israéliennes et qu'elle mette la durabilité au centre de toutes ses décisions budgétaires et éducatives.
L'UGent n'a pas autorisé l'occupation, mais des accords ont été conclus avec les quelque 300 personnes qui occupent désormais le bâtiment. Certains membres du personnel sont également solidaires du mouvement.
A la base, ce dernier devait prendre fin ce mercredi. Mais l'absence de réponse du recteur suscite la colère des activistes. "Nous avons demandé une rencontre, il ne nous répond pas", expliquent-ils, jugeant ce comportement inacceptable. "Une université devrait dialoguer avec ses étudiants et pas les ignorer. Nous n'avons donc pas d'autre choix que de poursuivre l'occupation", indiquent les organisations.
Lundi soir, l'université avait fait parvenir aux occupants un aperçu du screening de toutes les collaborations de l'université avec des partenaires israéliens depuis 2018. "L'UGent n'a pour l'instant aucune collaboration avec des parties impliquées dans de graves violations des droits de l'homme. Ni a Gaza, ni à Jérusalem-Est, ni en Cisjordanie", affirme le recteur, M. De Walle.