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L'aile droite de la gare de Tirlemont menace de s'effondrer, à en croire une étude de stabilité réalisée à la demande des autorités locales. La bourgmestre Katrien Partyka (CD&V) somme la SNCB de réaliser les travaux nécessaires dans les sept jours ouvrables, sous peine d'une astreinte de 5.000 euros par jour.
Construite en 1840, la gare de Tirlemont est la gare la plus ancienne du pays à être encore debout. La ville se plaint cependant de négligences depuis un certain temps et a demandé des rénovations à la SNCB à plusieurs reprises. En décembre 2023, le conseil communal a approuvé à l'unanimité une motion visant à attirer l'attention de la compagnie ferroviaire sur le mauvais état du bâtiment.
La ville a aussi fait réaliser une étude de stabilité, qui a révélé "un risque immédiat d'effondrement de l'aile droite du bâtiment", selon la bourgmestre. Cette dernière "attend de la SNCB qu'elle prenne enfin ses responsabilités et mette un terme à la dégradation du magnifique bâtiment de la gare".
Un périmètre de sécurité a été mis en place autour du bâtiment et sur le quai 1. Ce périmètre n'aura pas d'impact sur la circulation des trains, mais les passagers auront un accès restreint à ce quai.
De son côté, la SNCB a fait savoir qu'elle examinait l'étude réalisée, et que ses services spécialisés se rendaient sur place. "La sécurité de nos voyageurs et de nos collaborateurs est la priorité absolue", affirme la société.
La SNCB avait elle-même fait réaliser une étude de stabilité il y a un an, à la fois par une entreprise externe et par ses propres services. "Il n'y avait alors aucun danger. Si la situation a changé, il va de soi que la SNCB prendra immédiatement les mesures nécessaires".