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Un homme de 52 ans produisant des faux documents a été condamné vendredi à 40 mois de prison par le tribunal correctionnel de Bruxelles. Il avait déjà été condamné pour des faits similaires et a poursuivi ses activités frauduleuses alors qu'il venait d'être libéré pendant l'enquête menée par la police.
Le commerce illicite du quinquagénaire a été découvert en janvier lors d'un contrôle routier. Il était recherché après avoir été libéré sous conditions et a dû fournir un échantillon d'ADN. Lors de ce contrôle, la police a découvert dans son véhicule un appareil de plastification et un faux passeport.
Ces éléments ont conduit à une perquisition de son domicile. La police y a découvert une infrastructure dédiée à la fabrication de faux documents, dont un graveur laser et un lecteur d'empreintes digitales, ainsi que des documents d'identité falsifiés. Ces derniers étaient "d'une très grande qualité", selon le parquet.
"Monsieur a été placé sous mandat d'arrêt mais a pu quitter la prison sous surveillance électronique. En avril, cependant, sa femme a prévenu la police parce qu'il avait repris ses pratiques illégales", explique le parquet.
Le quinquagénaire avait déjà été condamné à six ans de prison en 2021 en tant que responsable d'une organisation criminelle impliquée dans du trafic d'êtres humains et le commerce de faux documents.
"Mon client a tenté, après sa première condamnation, de quitter le milieu criminel, mais ça s'est avéré très compliqué", a plaidé son avocat. "Aujourd'hui, le déclic s'est produit, sa femme menaçant de divorcer s'il ne changeait pas. Une peine de prison avec des conditions probatoires strictes lui permettant de travailler serait une meilleure solution qu'une peine de prison effective."
Le parquet a pour sa part réclamé quatre ans de prison ferme.
Il écope finalement de 40 mois de prison ferme.