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L'attentat du 16 octobre, c'était il y a un an: comment va-t-on rendre hommage aux victimes suédoises?

Il y a tout juste un an, Abdesalem Lassoued ouvrait le feu sur un taxi, tuant deux passagers suédois, venus soutenir leur équipe de football. Une troisième personne avait été grièvement blessée. Aujourd'hui, le Premier ministre Alexander De Croo et le Premier ministre suédois, Ulf Kristersson, leur rendront hommage.

Une cérémonie commémorative pour les victimes de l'attentat terroriste perpétré il y a un an à Bruxelles aura lieu mercredi matin sur la place Sainctelette. Le Premier ministre Alexander De Croo ainsi que le Premier ministre suédois, Ulf Kristersson, participeront à l'hommage. Pendant la commémoration, prévue dès 10h00, les personnes présentes observeront une minute de silence, avant le dépôt de fleurs et un moment de recueillement musical.

Dans la soirée du 16 octobre 2023, peu après 19h00, le Tunisien Abdesalem Lassoued avait ouvert le feu sur un taxi à proximité de la place Sainctelette, emportant la vie de deux des passagers - des supporters suédois venus soutenir leur équipe nationale de football qui rencontrait ce soir-là la Belgique, au stade Roi Baudouin. L'un avait été tué dans le véhicule et l'autre, qui tentait de se réfugier dans le hall d'entrée d'un bâtiment, avait été suivi par le terroriste avant que ce dernier ne l'abatte. Un troisième passager, un Suédois âgé d'environ 70 ans, avait été grièvement blessé dans le véhicule.  

Peu après les faits, l'assaillant avait revendiqué l'attaque dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux. Le lendemain matin, il avait été intercepté et abattu par la police belge dans un café situé à Schaerbeek. Le même jour, le groupe État islamique avait revendiqué le double assassinat perpétré par le Tunisien.

Un an après l'attaque terroriste, l'AISBL Life for Brussels tient à rappeler le quotidien compliqué d'une quatrième victime souvent oubliée, le chauffeur de taxi. "Ce soir-là, il a croisé le regard du terroriste et depuis lors, n'a pas été épargné par la spirale infernale du syndrome de stress post-traumatique", souligne l'association pour l'aide et l'accompagnement des victimes d'actes de terrorisme, qui dénonce l'absence de tout soutien financier de la part des autorités malgré son statut de victime d'acte de terrorisme.

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