Le 22 mars 2016 est un jour sombre pour la Belgique. Ce jour-là, notre pays est touché par trois attentats-suicide, revendiqués par l'Etat islamique. Parmi les responsables, Salah et Brahim Abdeslam. Mais comment ont-ils pu passer sous les radars ? Pour nos voisins français, les services de renseignement belges ont failli.
La cérémonie commémorative pour les victimes de l'attentat terroriste perpétré il y a un an à Bruxelles a débuté mercredi matin, vers 10h20, sur la place Sainctelette, en présence notamment du Premier ministre, Alexander De Croo, et de son homologue suédois, Ulf Kristersson.
Il y a tout juste un an, Abdesalem Lassoued ouvrait le feu sur un taxi, tuant deux passagers suédois, venus soutenir leur équipe de football. Une troisième personne avait été grièvement blessée. Aujourd'hui, le Premier ministre Alexander De Croo et le Premier ministre suédois, Ulf Kristersson, leur rendront hommage.
Le tribunal administratif de Lille, en France, a rejeté jeudi une requête de Salah Abdeslam, condamné à la perpétuité incompressible pour sa participation aux attentats du 13 novembre 2015 à Paris, qui contestait son placement à l'isolement à la prison de Vendin-le-Vieil (nord de la France).
Abdesalem Lassoued, le terroriste qui a tué deux supporters suédois à Bruxelles le 16 octobre 2023, était sous le coup d'un dossier d'extradition qui n'avait pas été suivi correctement. Un rapport sur les dysfonctionnements judiciaires du parquet de Bruxelles a été remis.