Accueil Actu Régions Bruxelles

"Je ne suis plus formateur": David Leisterh clarifie son "pas de côté" en exclusivité sur RTL info

Le formateur bruxellois David Leisterh a annoncé ce vendredi faire "un pas de côté" dans sa mission. Il est venu s'expliquer dans notre RTL info 19h en exclusivité. 

"Je fais un pas de côté. Cela fait huit mois que j'essaie, je n'y suis pas arrivé", déclare David Leisterh sur le plateau de RTL info ce vendredi 19 h. En effet, David Leisterh est venu s'expliquer en exclusivité après avoir annoncé par voie de communiqué son "pas de côté". Il a ainsi clarifié ce que cette annonce signifie : "Je ne suis plus formateur", précise le chef de file du MR bruxellois. 

Il est temps que le deuxième parti, le PS, prenne ses responsabilités

Mais alors, quelles sont les options qui restent pour Bruxelles ? "Il est temps que le deuxième parti, le PS, prenne ses responsabilités", a déclaré l'ex-formateur. Pourtant, le PS bruxellois a déjà fait savoir qu'il ne reprendrait pas ce rôle. Leisterh reste néanmoins optimiste : "Je pense qu'ils finiront par assumer leurs responsabilités. Je ne peux pas croire le contraire. Ils sont en partie responsables de ce blocage."

Le nœud du problème vient du fait que le PS ait opposé son veto à une coalition incluant la N-VA du côté flamand. Les socialistes refusent la présence du parti nationaliste dans la majorité, les considérant comme "anti-francophones". Cependant, pour David Leisterh, "la paix communautaire, c'est aussi accepter cela. Bruxelles a déjà assez de problèmes."

Le MR toujours disponible 

Bien que Leisterh pense qu'il revient désormais à Ahmed Laaouej de prendre les devants, il rappelle que le MR reste disponible. Il souligne néanmoins une différence importante avec la situation fédérale : "Contrairement à l'échelon fédéral, à Bruxelles, il n'y a pas de recours au Palais. Le roi n'est pas là pour nous aider à trouver une solution."

Huit mois après les élections, Bruxelles reste sans gouvernement, malgré les nombreux défis qui s'accumulent dans la capitale : des enjeux sécuritaires, budgétaires et sociaux. La région risque-t-elle d’être placée sous tutelle ? "Cela fait 20 ans que nous sommes dans l'opposition. Nous réclamons de grandes réformes pour résoudre ces problèmes catastrophiques. Bruxelles ne doit pas finir sous tutelle, mais pour éviter cela, il faut prouver que nous pouvons mettre en place un gouvernement capable de mener ces réformes."

Bien que constitutionnellement, placer Bruxelles sous tutelle soit compliqué, cette éventualité n'est pas totalement exclue. "Bruxelles est la capitale de la Belgique, mais aussi de l'Europe. Il est crucial que chacun prenne ses responsabilités."

Enfin, bien que David Leisterh se soit vu proposer le poste de ministre de l'Intérieur, il ne regrette pas d'avoir refusé : "Ma priorité a toujours été Bruxelles (...) J'espère que ce pas de côté est une étape nécessaire pour qu'un gouvernement soit formé", a-t-il conclu.

À la une

Les plus lus