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C'est à Bruxelles désormais que la formation de gouvernement se complique. En effet, la co-présidente de Groen, Elke Van den Brandt, a annoncé qu'elle n'entendait plus négocier avec le MR sur les bases actuelles. Que va-t-il se passer ensuite ?
La formation d'un gouvernement bruxellois se complique. En effet, Elke Van den Brandt (Groen), a annoncé qu'elle n'entendait plus négocier avec le MR sur les bases actuelles. Quelles sont les autres possibilités ? "Mathématiquement, c'est possible. La liste Fouad Ahidar peut remplacer Groen. Elle n'a qu'un siège de moins que les écologistes. Si on ajoute Vooruit, l'Open VLD et la N-VA, on obtient une majorité côté flamand", explique notre expert politique Christophe Deborsu.
Cependant, la liste de Fouad Ahidar est considérée par certains comme proche des milieux islamistes. "Il est donc peu probable de voir, par exemple, la N-VA s'allier avec elle", ajoute Christophe Deborsu.
Groen a souhaité faire passer un message.
Selon lui, Groen a souhaité envoyer un message à Georges-Louis Bouchez. "C'est-à-dire, laisser les Bruxellois gouverner, laisser Rudi Vervoort agir, et mettre un peu d'eau dans son vin. Jusqu'ici, en Belgique, cela a toujours fonctionné", indique notre expert. "Cependant, vous l'avez entendu, Georges-Louis Bouchez ne semble pas vraiment disposé à le faire."
En général, les choses finissent par s'arranger, même si la situation reste préoccupante. "Il y a aussi un aspect électoral, évidemment, dans ce qu'a fait Groen aujourd'hui, puisque, à un mois des élections communales, les écologistes rappellent qu'ils sont toujours présents. Malgré leur défaite en juin, cela peut servir à Groen, mais aussi à Écolo. En résumé, Bruxelles ne brûle pas, du moins pas encore", conclut Christophe Deborsu.