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L'armée israélienne a annoncé lundi soir l'établissement d'une "zone militaire fermée" autour de trois localités frontalières du Liban, sur fond de spéculations autour d'une éventuelle offensive militaire au sol contre le Hezbollah dans ce pays.
"Les zones de Metula, Misgav Am et Kfar Giladi, dans le nord d'Israël, ont été déclarées zone militaire fermée. L'entrée dans cette zone est interdite", a indiqué l'armée dans un communiqué.
Cette annonce est intervenue quelques heures après que le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant, a laissé entendre que des opérations au sol pourraient être engagés contre le mouvement islamiste armé Hezbollah au Liban.
"Nous emploierons toutes les capacités dont nous disposons, et si quelqu'un dans l'autre camp n'a pas compris ce que ces capacités impliquent, nous voulons dire toutes les capacités, et vous faites partie de cet effort", a-t-il déclaré lors d'une visite auprès de soldats dans le nord.
A Washington, le porte-parole du département d'Etat, Matthew Miller, a déclaré lundi que les Etats-Unis avaient été informés par Israël que son armée menait des opérations limitées visant le Hezbollah au Liban voisin.
Israël n'a fait aucune déclaration officielle à ce sujet.
Concernant des informations sur des mouvements de troupes le long de la frontière libanaise, le porte-parole de l'armée israélienne, le contre-amiral Daniel Hagari, a déclaré lundi soir: "Des informations circulent sur les activités de l'armée à la frontière libanaise. Pour la sécurité de nos forces, ne vous en tenez qu'aux informations officielles et ne répandez pas de rumeurs irresponsables".
Le Hezbollah a indiqué plus tôt dans la journée que ses combattants étaient prêts à faire face à toute offensive terrestre au Liban, même après le coup dur infligé par l'assassinat de son chef, Hassan Nasrallah, tué vendredi dans un bombardement israélien massif dans la banlieue sud de Beyrouth.