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À Rafah, les bombardements se poursuivent et l'aide humanitaire est toujours bloquée: "On nous dit d'évacuer, mais pour aller où?"

Au Proche-Orient, l'armée israélienne poursuit son offensive dans le sud de la bande de Gaza. Pour l'heure, il n'y a toujours aucun point de passage pour l'aide humanitaire. Il ne reste aux hôpitaux que trois jours de carburant.  
 

Dans un hôpital de Rafah, un médecin venu de Malaise constate un afflux de patients depuis des heures. Sa propre famille s'inquiète pour sa sécurité mais il souhaite offrir son aide, tant qu'il le peut. "Je me sens toujours en sécurité, pas de problème, mais il y a de nombreuses victimes dans la zone frontalière", indique Ashok. "Nous essayons de faire notre possible avant notre départ." 

Selon l'OMS, il ne reste que trois jours de carburants dans les hôpitaux de Rafah. Depuis ce mardi, le principal point de ravitaillement pour l'aide humanitaire est fermé. Celui de Kerem Shalom est théoriquement ouvert mais rien ne passe pour l'instant. 

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L'armée israélienne multiplie les bombardements. Des quartiers de Rafah jusqu'ici épargnés deviennent dangereux pour les habitants. "Notre maison a été touchée, elle est en ruine", se désole ce père de famille, venu récupéré ce qu'il pouvait. "J'ai des filles et des fils avec moi. L'armée nous dit d'évacuer, mais pour aller où?"

Où trouver une zone sûre? La population a désormais l'habitude de se déplacer en fonction des zones de combat, mais elle ne sait plus où aller. "Il n'y a plus de lieu sûr...", affirme un rescapé.

De son côté, l'armée israélienne assure mener une opération anti-terroriste à Rafah. Le ministre de la Défense est même venu en personne sur place pour féliciter les soldats. 

 

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