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Un détenu a contracté le mpox dans une prison du centre de l'Ouganda, épicentre de la maladie dans le pays, a annoncé mercredi un responsable de l'administration pénitentiaire.
"Nous avons enregistré un cas confirmé de mpox dans l'une de nos prisons, le patient a été isolé et des mesures de confinement ont été mises en place", a déclaré à l'AFP le porte-parole des prisons ougandaises, Frank Baine.
Le détenu, placé en détention provisoire pour meurtre, pourrait avoir contracté la maladie avant son incarcération à la prison de la localité de Nakasongola, selon M. Baine.
L'administration pénitentiaire a interdit les visites à titre préventif, a-t-il précisé.
Sur un total de 41 cas de mpox détectés en Ouganda, 21 ont été signalés dans cette région du centre du pays, selon le dernier bilan du ministère de la Santé lundi.
Le mpox, appelé auparavant variole du singe, est une maladie virale qui se propage de l'animal à l'homme mais se transmet aussi entre humains, provoquant fièvre, douleurs musculaires et lésions cutanées.
La recrudescence du mpox sur le continent africain et l'apparition d'un nouveau variant (clade 1b) ont poussé l'OMS à déclencher mi-août son plus haut degré d'alerte mondiale.
Le mpox est actuellement présent dans 16 pays d'Afrique, notamment la République démocratique du Congo (RDC), où plus de 30.000 cas et près de 990 décès ont été enregistrés depuis le début de l'année, selon des chiffres officiels.
Une campagne de vaccination dans ce pays, qui concentre 90% des cas de la maladie selon l'OMS, a été lancée le week-end dernier.