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Le cabinet de sécurité israélien, comprenant les plus importants ministres du pays, a autorisé le Premier ministre Benjamin Netanyahu et son ministre de la Défense Yoav Gallant à décider "de la manière et du moment" des représailles contre la milice libanaise du Hezbollah suite à l'attaque à la roquette sur le plateau du Golan annexé par Israël. L'annonce a été communiquée sans autre détail par le bureau du Premier ministre israélien dimanche soir. Douze jeunes âgés de 10 à 16 ans ont été tués dans l'attaque à la roquette de samedi.
Israël et les États-Unis affirment que le Hezbollah est derrière cette attaque. La roquette proviendrait de l'arsenal du Hezbollah et aurait été tirée depuis une zone contrôlée par la milice. Benjamin Netanyahu avait déjà indiqué que le Hezbollah paierait "un prix élevé" pour cette attaque.
Le ministre israélien de la Défense s'est rendu dimanche sur le lieu drame, un terrain de football dans la ville de Majdal Shams, où il a "insisté" sur le fait qu'Israël allait "frapper l'ennemi avec force", d'après son ministère.
L'Iran a mis en garde Israël contre les "conséquences" d'une attaque de représailles au Liban. "Toute action (...) peut conduire à l'aggravation" de "la guerre dans la région", a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Nasser Kanani.
La frappe a été menée avec une roquette iranienne de type Falaq avec une ogive de 53 kilogrammes, d'après Israël. Le Hezbollah, qui nie être l'auteur de l'attaque, est le seul à en posséder, a affirmé le ministère israélien des Affaires étrangères, accusant le mouvement libanais d'avoir "franchi toutes les lignes rouges" en tirant "sur des civils".