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A Nabatiyeh, au Liban, des déplacés retrouvent leurs maisons détruites par les frappes israéliennes

Depuis l'entrée en vigueur du cessez-le-feu, des milliers de Libanais déplacés par la guerre entre Israël et le Hezbollah retournent dans leurs villes dévastées pour constater les lourds dégâts. À Tyr, dans le sud du pays, des familles découvrent des quartiers sinistrés, sans eau ni électricité, tandis que les infrastructures ont été gravement touchées par les raids israéliens. Tout comme à Nabatiyeh où les maisons sont détruites.

Les Libanais déplacés par la guerre entre Israël et le Hezbollah retournent à Nabatiyeh pour évaluer les dégâts dans leurs maisons, et fouiller les ruines des habitations et des magasins, au milieu de destructions massives. Depuis l'entrée en vigueur du cessez-le-feu mercredi, des dizaines de milliers de Libanais qui avaient fui leurs maisons sont retournés dans leurs villes et villages pour y trouver des scènes de dévastation.

À Tyr, des quartiers sinistrés sans eau ni électricité

À Tyr, dans le sud du Liban, des centaines de familles regagné leurs maisons dévastées après le cessez-le-feu, mais les raids israéliens, qui ont aussi ciblé les infrastructures, rendent certains quartiers de cette ville côtière inhabitables. Près de ruines encore fumantes d'un immeuble, une famille chargée de bagages gravit un escalier sombre pour découvrir son appartement aux portes et aux fenêtres arrachées. Seul le salon est resté intact. "Je ne m'attendais pas à de tels dégâts. On avait vu les images, mais la réalité est plus dure", confie Dounia Najdé, 33 ans.

Tandis qu'elle s'efforce de protéger ses enfants des éclats de verre éparpillés sur leurs livres et jouets, son beau-père, Sleiman Najdé, 60 ans, se désole en regardant l'étendue des destructions dans la ville millénaire. "Il n'y a plus ni eau ni électricité, même les générateurs privés ne fonctionnent plus, les câbles ont été sectionnés", déplore ce propriétaire d'un rest-house sur la plage de Tyr, prisée par les touristes. "Tyr et le Liban ne méritent pas ce qui s'est passé (..) mais Dieu nous dédommagera, et Tyr reviendra encore mieux qu'avant", assure-t-il.

L'aviation israélienne s'est acharnée depuis septembre sur Tyr, dont les sites antiques sont classés au patrimoine mondial de l'Unesco. Des quartiers entiers ont été gravement endommagés, et des centaines de logements ainsi que des infrastructures vitales ont été détruits.
 

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