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Mort de l'ex-président d'Iran: l'armée dément une surcharge de son hélicoptère

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Ali Hamed HAGHDOUST

L'état-major des forces armées iraniennes a "fermement démenti" mercredi une information de l'agence de presse locale Fars imputant en partie l'accident d'hélicoptère qui a coûté la vie à l'ex- président Ebrahim Raïssi à une surcharge de l'appareil.

L'enquête sur cet accident survenu en mai a été "entièrement menée à bien", avait auparavant annoncé Fars, citant une source de sécurité informée des conclusions des enquêteurs.

Selon cette agence, l'enquête impute l'accident aux mauvaises conditions météorologiques et à l'incapacité de l'hélicoptère à gagner en altitude, chargé de plus de passagers que prévu par les protocoles de sécurité.Deux passagers de plus que prévu étaient à bord, d'après l'enquête, précisait Fars.

"Ce qui est mentionné dans les informations de Fars sur la présence de deux personnes dans l'hélicoptère, en violation des protocoles de sécurité, est complètement faux", a indiqué l'état-major dans un communiqué selon le site de la télévision d'État.

Il met en garde les médias contre "la publication d'informations relatives à la défense et à la sécurité".

En mai, l'armée iranienne avait déclaré n'avoir trouvé aucune preuve d'activité criminelle susceptible d'avoir provoqué la chute de l'appareil, qui transportait le président et sept autres personnes, dont son ministre des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian.

Selon Fars, l'enquête confirme "absolument" la thèse de l'accident, excluant la possibilité d'un "brouillage et d'un piratage des systèmes électroniques" de l'appareil. L'agence précise qu'"aucune trace d'agents chimiques ou de substances nocives n'a été trouvée lors de l'enquête".

Le président défunt, âgé de 63 ans, revenait de l'inauguration d'un barrage à la frontière avec l'Azerbaïdjan quand l’hélicoptère s'est écrasé, le 19 mai, dans le nord-ouest montagneux du pays, sous la pluie et un épais brouillard.

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