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C'était il y un an jour pour jour. Le 8 septembre 2023, un puissant séisme frappae le Maroc. Près de 3 000 personnes perdent la vie et plus de 60 000 bâtiments sont touchés par les secousses. Désormais, le pays se relève peu à peu. 50 000 autorisations de reconstruction sont accordées par l'Etat marocain.
Le 8 septembre 2023, aux alentours de 23 heures, le centre de Marrakech est touché par un violent séisme de magnitude 6,8. Des habitations entières s'effondrent. Marocains et touristes passent la nuit sur les gravats. Le Maroc vient de vivre l'un des pires tremblements de terre de son histoire, avec un épicentre situé dans le Haut Atlas. "J'ai entendu des gens crier. J'ai réalisé que c'était un tremblement de terre et j'ai dit à ma famille de quitter la maison. Il faut rechercher puis évacuer les habitants coincés sous les décombres", déclare un habitant en pleurs devant sa maison détruite.
Le bilan est lourd: près de 3 000 morts, 163 communes impactées et 9 milliards d'euros de dégâts. Cette catastrophe est la plus meurtrière jamais connue au Maroc.
Un an plus tard, certains petits villages isolés dans les montagnes peinent à se relever. Depuis cette terrible nuit, les riverains dorment sous tente. "Ici, il y a toujours des gens qui vivent dans des tentes et qui souffrent de la chaleur", déplore un rescapé. En réponse à leur détresse, l'État marocain aurait accordé 50 000 autorisations de construction. Des autorisations qui nécessitent de la patience. La reconstruction des logements détruits va prendre beaucoup de temps, même si certains restent confiants. "La région dans laquelle nous nous trouvons actuellement souffre d'une pénurie de matières premières, principalement importées de Marrakech ou de Tahannaout. Le rythme de construction va être accéléré parce qu'il a fallu prendre un temps important pour faire les études techniques nécessaires. Il a fallu un travail titanesque de techniciens, d'ingénieurs, d'architectes. Un millier de logements seraient déjà terminés."
Après six mois précaires sous une tente, Brahim occupe aujourd'hui une nouvelle maison. Comme d'autres habitants, il a reçu une aide financière de l'État pour reconstruire. "Aujourd'hui, je suis chez moi, non plus dans un abri de fortune, mais dans une vraie maison. Je réalise maintenant à quel point il est important d'avoir un toit au-dessus de ma tête." Plusieurs milliers de ménages marocains sont contraints de quitter leur zone d'habitation. Pourtant, Brahim vit avec le risque d'autres secousses sismiques, très fréquentes dans sa région.
Au total, les autorités du royaume ont débloqué 12 milliards d'euros pour la reconstruction et pour, disent-elles, élever la région au niveau économique et social.