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L'armée israélienne a indiqué dimanche que "plus de 20 autres terroristes" du Hezbollah libanais avaient péri dans la frappe très puissante vendredi sur le QG central de l'organisation dans la banlieue sud de Beyrouth, qui a coûté la vie à son chef, Hassan Nasrallah.
"Plus de 20 autres terroristes de différents grades, qui étaient présents dans le quartier général souterrain de Beyrouth situé sous des bâtiments civils et qui dirigeaient les opérations terroristes du Hezbollah contre l'État d'Israël, ont également été éliminés", a indiqué l'armée dans un communiqué qui donne des précisions sur certains d'entre eux.
Outre Hassan Nasrallah et un autre commandant en chef, Ali Karake, Ibrahim Hussein Jazini, Samir Taoufiq Dib, Abed al-Amir Muhammad Sablini et Ali Naaf Ayoub figurent parmi les personnes tuées dans le bombardement sur le QG central du mouvement islamiste armé libanais, selon le communiqué.
Jazini et Dib étaient "parmi les plus proches associés de Nasrallah. En raison de leur proximité avec lui, ils ont joué un rôle important dans les opérations quotidiennes du Hezbollah et de Nasrallah en particulier", a ajouté l'armée.
Ces derniers jours, Israël a recentré ses opérations militaires sur le front nord, après avoir été longtemps concentré sur la bande de Gaza où l'armée est en guerre contre le mouvement islamiste palestinien Hamas depuis le 7 octobre, jour de son attaque sans précédent sur le sol israélien.
Disant agir en soutien au Hamas, le Hezbollah, soutenu par l'Iran, a commencé à tirer des roquettes sur le nord d'Israël dès le 8 octobre. Plus de 11 mois d'affrontements transfrontaliers meurtriers entre la branche militaire du mouvement chiite et l'armée israélienne ont forcé le déplacement de dizaines de milliers de personnes de part et d'autre de la frontière israélo-libanaise.