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L'Union européenne continue de soutenir financièrement l'Ukraine : 3,5 milliards d'euros vont être transférés aux Ukrainiens.
Les États membres de l'UE (Conseil) ont approuvé lundi à Bruxelles une nouvelle tranche d'aide de 3,5 milliards d'euros à l'Ukraine pour sa stabilité macro-financière et son redressement.
Le prochain versement de cette tranche entre dans le cadre de la "facilité pour l'Ukraine", par laquelle l'UE s'est engagée à fournir à Kiev jusqu'à 50 milliards d'euros en subventions et prêts entre 2024 et 2027. Avec ce troisième versement, l'Ukraine aura reçu près de 20 milliards d'euros au titre de la facilité pour l'Ukraine depuis son entrée en vigueur il y a un an.
Les versements sont liés à des conditions que l'Ukraine doit remplir. L'UE a constaté que le pays avait mis en œuvre 13 mesures attendues dans les domaines de l'énergie, les frontières, le déminage des zones agricoles ou encore l'élaboration d'une liste de ses matières premières "stratégiques et essentielles", selon un communiqué du Conseil.
Concernant les tentatives de paix, les conditions présentées par les Russes "montrent qu'ils ne veulent pas vraiment la paix", a indiqué la cheffe de la diplomatie européenne, Kaja Kallas, lundi à son arrivée à la réunion des ministres des Affaires étrangères de l'UE. "Car ce qu'ils présentent comme des conditions, ce sont tous les objectifs ultimes qu'ils veulent atteindre grâce à la guerre", a-t-elle exposé, en réponse à des questions de presse.
Vladimir Poutine a jusqu'à présent posé des conditions maximalistes pour une fin du conflit, comme la cession par l'Ukraine de cinq régions annexées par Moscou, l'abandon des ambitions de ce pays de rejoindre l'Otan et le démantèlement du pouvoir ukrainien en place.
Samedi, lors d'un sommet virtuel organisé par Londres, une trentaine de dirigeants d'États et d'organisations soutenant l'Ukraine ont dans ce contexte décidé d'exercer une "pression collective" sur la Russie, qu'ils soupçonnent de vouloir poursuivre la guerre, pour la pousser à donner son aval à une suspension des hostilités.