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C'est ce mardi que Vladimir Poutine et Donald Trump parleront directement au sujet de l'Ukraine. "Nous parlons de cela, du partage de certains avoirs", a indiqué le président américain en évoquant des terres mais aussi des usines électriques.
En Belgique, le PS et le PTB ont dénoncé l'achat potentiel de nouveaux F35 aux Américains.
A ce stade, cette décision n'a, a priori, pas encore été prise. Contacté, le cabinet de Theo Francken n'a rien annoncé.
Cependant, on en sait que cet achat est un achat toujours envisagé par le gouvernement de Bart De Wever. Cette hypothèse est donc vraisemblable, puisque c'est un choix défendu parla N-VA et le ministre de la Défense Theo Francken, convaincu de la supériorité du F35.
Selon lui, dans un combat, le rapport est de 20 contre 1. Il faudrait donc 20 avions ordinaires pour neutraliser le F-35. Le ministre réfute catégoriquement l'existence d'un mécanisme permettant aux États-Unis de désactiver à distance les F-35 belges. Pour lui, "c'est une légende urbaine" et affirme que la Belgique peut utiliser ses appareils comme bon lui semble.
Théo Francken souligne que l'industrie de défense mondiale est un écosystème intégré. Les F-35 contiennent des pièces produites par l'industrie européenne, ce qui rend improbable un arrêt de la fourniture de pièces détachées par les États-Unis.
La Belgique possède-t-elle déjà des F-35?
Oui, la Belgique a déjà acheté ces avions de combat américains. En 2018, la Belgique passait une commande initiale de 34 F-35 pour un coût estimé à environ 3,6 milliards d'euros. Plusieurs ont d'ores et déjà été reçu tandis que sept engins sont basés aux États-Unis pour la formation des pilotes belges.
La Belgique envisage d'augmenter sa commande initiale. Des plans sont en cours pour commander jusqu'à 12 F-35 supplémentaires, ce qui porterait le total à 46 appareils.
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