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Des perquisitions ont été menées dans cinq bureaux régionaux de l'ONG britannique Save the Children au Guatemala lundi, dans le cadre d'une enquête sur des "maltraitances" présumées sur mineurs, a indiqué le parquet guatémaltèque.
L'enquête avait été ouverte à la suite d'une plainte et un "soutien" a été demandé au bureau du procureur du Texas (sud des Etats-Unis), a précisé le procureur Rafael Curruchiche, qui a dirigé les perquisitions.
"Les cinq perquisitions menées dans différentes régions du pays s'inscrivent dans une enquête transnationale de grande importance relative à de possibles maltraitances à l'encontre d'enfants guatémaltèques", a déclaré le procureur dans une vidéo diffusée sur le réseau social X.
Bien que M. Curruchiche n'ait pas mentionné le nom de l'ONG, le porte-parole du bureau du procureur, Moisés Ortiz, a confirmé à l'AFP que les bureaux perquisitionnés étaient ceux de Save the Children, à la suite de la perquisition du 25 avril de son bureau principal situé dans la capitale.
Save the Children n'a pas encore commenté les perquisitions dans ses bureaux régionaux.
L'opération d'avril était survenue 12 jours après la fuite dans les médias locaux de demandes de procureurs guatémaltèques au bureau du procureur général du Texas pour enquêter sur un trafic présumé d'enfants guatémaltèques à la frontière sud des Etats-Unis, et qui impliquerait plusieurs ONG dont Save the Children.
"Nous avons protégé les enfants contre toute violation de leurs droits. Nous ne facilitons pas - et n'avons jamais facilité - le transfert d'enfants ou d'adolescents hors du Guatemala", s'était alors défendue l'ONG britannique dans un communiqué.
M. Curruchiche et la procureure générale Consuelo Porras, ont été sanctionnés par les Etats-Unis et l'Union européenne pour atteinte à la démocratie.
