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Attaque meurtrière au Liban: des talkies-walkies du Hezbollah explosent à leur tour

Les explosions simultanées de bipeurs du Hezbollah mardi au Liban, imputées à Israël par la formation islamiste pro-iranienne, ont fait 12 morts et quelque 2.800 blessés, a indiqué mercredi le ministre libanais de la Santé, Firass Abiad.

 

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Explosion de bipeurs au Liban
Avec les explosions au Liban, le renseignement israélien redore son blason après le fiasco du 7 octobre

La réputation du renseignement israélien a été entachée par l'attaque sanglante du Hamas le 7 octobre en Israël, mais le redoutable Mossad semble avoir redoré son blason avec les vagues d'explosions meurtrières d'appareils de transmission au Liban, selon des experts.

Les autorités israéliennes n'ont pas commenté l'attaque inédite mardi qui a transformé en explosifs des bipeurs utilisés par des membres du Hezbollah libanais, faisant 12 morts et environ 2.800 blessés à travers le Liban.

Suite aux explosions au Liban, l'Irak veut renforcer ses contrôles aux frontières

L'Irak a dit mercredi vouloir renforcer les contrôles à ses frontières pour éviter toute "infiltration" ou risque sécuritaire notamment s'agissant des importations d'"équipements électroniques", après les explosions meurtrières au Liban ayant touché des centaines de bipeurs aux mains du mouvement du Hezbollah.

14 morts dans l'explosion de nouveaux appareils de transmission du Hezbollah

Quatorze personnes ont été tuées et plus de 450 blessées dans une nouvelle vague d'explosions d'appareils de transmission mercredi au Liban, a annoncé le ministère de la Santé, au lendemain d'explosions meurtrières de bipeurs de membres du Hezbollah pro-iranien.
"La vague d'explosions ennemies ayant visé les talkies-walkies (...) a fait 14 morts et plus de 450 blessés", a indiqué le ministère dans un communiqué.
 

Neuf morts et 100 blessés dans une nouvelle vague d'explosions d'appareils de transmission

Neuf personnes ont été tuées et plus de 300 blessées dans une nouvelle vague d'explosions d'appareils de transmission mercredi au Liban, a annoncé le ministère de la Santé, au lendemain au lendemain d'explosions meurtrières de bipeurs de membres du Hezbollah pro-iranien. "La nouvelle vague d'explosions de talkies-walkies a fait neuf morts et plus de 300 blessés", a indiqué le ministère dans un communiqué. Des explosions ont été signalées dans la banlieue sud de Beyrouth, bastion du Hezbollah, ainsi que dans le sud et l'est du Liban.

Explosion de bipeurs: un risque quasi nul sur les smartphones

Les explosions simultanées qui ont touché des bipeurs appartenant au Hezbollah au Liban ont réveillé chez certains utilisateurs les craintes en cas de piratage de leur smartphone. Ces bipeurs ou "pagers", très utilisés dans les années 1980 et 1990 pour transmettre de brefs messages, ont été rendus obsolètes par l'arrivée des smartphones. 

Les "objets civils" ne doivent pas être transformés en armes, insiste le chef de l'ONU

Les "objets civils" ne doivent pas être transformés en armes, a insisté mercredi le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres, au lendemain de l'attaque meurtrière aux bipeurs contre les membres du mouvement pro-iranien Hezbollah au Liban.

Trois morts dans l'explosion d'appareils de transmission dans l'est du Liban (agence officielle)

Des talkies-walkies du Hezbollah explosent au Liban

Des talkies-walkies du Hezbollah ont explosé mercredi dans la banlieue sud de Beyrouth, ainsi que dans le sud et l'est du Liban, ont indiqué des sources proches du parti et l'agence nationale d'information (officielle). La source a indiqué que des talkies-walkies avaient explosé dans la banlieue sud de Beyrouth où se déroulaient les obsèques de membres du Hezbollah tués la veille dans des incidents similaires. Des correspondants de presse ont rapporté des explosions à Saïda (sud) et Baalbeck (est).
 

Explosion entendue lors des funérailles de combattants du Hezbollah tués la veille

Des personnes courent se mettre à l'abri et scandent des slogans après une explosion survenue lors des funérailles de combattants du Hezbollah dans la banlieue sud de Beyrouth. Le Hezbollah libanais a promis mercredi de  punir Israël, au lendemain d'une attaque sans précédent qui l'a visé à travers le Liban et qui a fait douze morts et des milliers de blessés. Mardi, des explosions simultanées de bipeurs, un système de radiomessagerie utilisé par le mouvement islamiste pro-iranien, ont fait douze morts, dont deux enfants, et entre 2.750 et 2.800 blessés, selon un nouveau bilan du ministère libanais de la Santé.

Un nouveau bilan fait état de 12 morts

Les explosions simultanées de bipeurs du Hezbollah mardi au Liban, imputées à Israël par la formation islamiste pro-iranienne, ont fait 12 morts, dont deux enfants, et au moins 2.750 blessés, a indiqué mercredi le ministre libanais de la Santé, Firass Abiad.

 

Explosion de bipeurs au Liban: comment ces appareils ont-ils été piégés?

 

Explosion de bipeurs au Liban: les services secrets israéliens sont-ils capables de réaliser une opération d'une telle envergure?

Après l'attaque meurtrière qui a coûté la vie à au moins 12 personnes et en a blessé près de 3.000 autres, beaucoup de questions se posent encore. Pour y voir plus clair, Elena Aoun, professeure en relations internationales à l'Université libre de Bruxelles, était invitée sur le plateau du RTL info 13H. 

12 morts selon un nouveau bilan

Les explosions simultanées de bipeurs du Hezbollah mardi au Liban, imputées à Israël par la formation islamiste pro-iranienne, ont fait 12 morts et quelque 2.800 blessés, a indiqué mercredi le ministre libanais de la Santé, Firass Abiad.

Après vérification auprès de tous les hôpitaux, le bilan s'élève désormais à "12 morts dont deux enfants" et on compte "entre 2.750 et 2.800" blessés, a déclaré M. Abiad lors d'une conférence de presse. Certaines personnes blessées dans la Békaa (est) "ont été transférées en Syrie" voisine, tandis que "d'autres seront évacuées vers l'Iran", a-t-il ajouté.
 

La Russie "condamne" l'attaque aux bipeurs et appelle à "la retenue"

La Russie a dit mercredi "condamner fermement" l'explosion simultanée à travers le Liban la veille de bipeurs utilisés par le Hezbollah et appelle "toutes les parties concernées" à "la retenue", afin de ne pas "déstabiliser davantage" la région.

"Nous condamnons fermement l'attaque sans précédent contre le Liban ami et ses citoyens, qui constitue une violation flagrante de sa souveraineté", a indiqué la porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova, dans un communiqué publié au lendemain de cette attaque qui a fait au moins neuf morts et près de 2.800 blessés.
 

L'Iran accuse Israël de "tuerie de masse"

L'Iran a accusé mercredi Israël de "tuerie de masse", au lendemain de l'explosion simultanée à travers le Liban de bipeurs utilisés par le Hezbollah, selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères.

"Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Nasser Kanani, a fermement condamné comme une tuerie de masse l'acte terroriste du régime sioniste au Liban, visant les citoyens libanais", affirme le texte.
 

Le taïwanais Gold Apollo affirme que les bipeurs du Hezbollah ont été produits par son partenaire hongrois BAC

Le groupe taïwanais Gold Apollo a affirmé mercredi que les bipeurs piégés du Hezbollah, portant sa marque, dont l'explosion a fait au moins neuf morts et des milliers de blessés la veille au Liban, ont été produits et vendus par son partenaire hongrois BAC.

"En vertu d'un accord de coopération, nous autorisons BAC à utiliser notre marque pour la vente de produits dans certaines régions, mais la conception et la fabrication des produits sont de l'unique responsabilité de BAC", a indiqué dans un communiqué Gold Apollo, démentant des informations du New York Times selon lesquels le groupe taïwanais avait lui-même fabriqué les bipeurs.
 

Le Hezbollah annonce que son chef s'exprimera jeudi

Le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, prononcera jeudi un discours, a indiqué mercredi le mouvement islamiste libanais après l'explosion de bipeurs utilisés par les membres du groupe pro-iranien qui a fait neuf morts et des centaines de blessés au Liban.
M. Nasrallah s'exprimera jeudi à 17H00 (14H00 GMT) au sujet des "derniers développements", a dit le Hezbollah dans un communiqué.
 

Brussels Airlines et d'autres compagnies annulent les liaisons aériennes avec Tel Aviv

Les compagnies aériennes du groupe Lufthansa ont décidé de suspendre, avec effet immédiat, tous les vols à destination et en provenance de Tel Aviv (Israël) et de Téhéran (Iran), jusqu'au 19 septembre inclus, indique mardi soir un communiqué de Brussels Airlines. Pendant cette période, les espaces aériens israélien et iranien seront également contournés par toutes les compagnies aériennes du groupe Lufthansa.

Les vols du 18 et 19 septembre opérés par Brussels Airlines de et vers Tel Aviv sont donc annulés. Les passagers en seront informés le plus rapidement possible, promet la compagnie.  

Le Hezbollah libanais affirme qu'il "continuera" le combat

Le Hezbollah a affirmé mercredi qu'il "continuera" ses opérations de soutien à Gaza, malgré la vague meurtrière d'explosions de bipeurs qui l'a visé et que le mouvement chiite libanais impute à Israël.

Il a précisé, dans un communiqué publié sur Telegram, que cette voie était "distincte du difficile bilan que l'ennemi criminel (Israël, NDLR) doit attendre pour son massacre de mardi".
 

La société taïwanaise Gold Apollo nie avoir fabriqué les bipeurs du Hezbollah

L'entreprise taïwanaise Gold Apollo a démenti mercredi des informations selon lesquelles elle aurait fabriqué les bipeurs utilisés par des membres du mouvement islamiste libanais Hezbollah qui ont explosé simultanément la veille.

"Ce ne sont pas nos produits (...) Ce ne sont pas nos produits du début à la fin", a affirmé le directeur de l'entreprise, Hsu Chin-kuang, à des journalistes à Taipei. Il réagissait à des informations publiées par le quotidien New York Times affirmant que les bipeurs auraient été commandés à Gold Apollo, en citant des responsables américains et d'autres nationalités s'exprimant sous couvert de l'anonymat.

 

Israël a piégé à l'explosif des bipeurs importés de Taïwan, selon le New York Times

Des responsables, américains et d'autres nationalités, ont affirmé au New York Times qu'Israël était parvenu à cacher des petits explosifs dans des bipeurs achetés par le Hezbollah à Taïwan et les a déclenchés à distance mardi, tuant 9 personne et faisant près de 2.800 blessés.

Ces sources, qui s'expriment sous le couvert de l'anonymat, ont donné au quotidien américain des détails sur cette opération sans précédent, attribuée par le mouvement islamiste libanais à Israël.  

Une "escalade extrêmement inquiétante"

L'explosion mardi au Liban de centaines de bipeurs appartenant à des membres du mouvement islamiste Hezbollah, qui a fait neuf morts et près de 2.800 blessés, marque une "escalade extrêmement inquiétante", a prévenu la coordinatrice spéciale des Nations unies pour le Liban.

"Les développements d'aujourd'hui marquent une escalade extrêmement inquiétante dans un contexte déjà (...) volatil", a déclaré Jeanine Hennis-Plasschaert dans un communiqué. Elle a exhorté "toutes les parties concernées à s'abstenir de toute nouvelle action (...) qui pourrait déclencher une conflagration plus large".

Au Liban, chaos devant les hôpitaux et dons de sang après les explosions de bipeurs

Dans la banlieue sud de Beyrouth, bastion du Hezbollah, des blessés sont soignés sur le parking d'un hôpital et sur des civières ensanglantées tandis que des habitants affluent pour donner leur sang, après l'explosion des bipeurs des membres du groupe pro-iranien.

Les centaines d'explosions simultanées de ces appareils de messagerie, mardi après-midi dans plusieurs places fortes du Hezbollah, ont provoqué des scènes de chaos à travers le Liban.
 

Les explosions de bipeurs au Liban font au moins 2800 blessés

L'explosion simultanée mardi à travers le Liban de bipeurs utilisés par le Hezbollah a fait neuf morts et près de 2.800 blessés, dont des centaines de membres du mouvement islamiste libanais, soutenu par l'Iran, qui a accusé Israël d'en être responsable.
Israël n'a pas commenté ces explosions, survenues dans plusieurs places fortes du Hezbollah, quelques heures après l'annonce par ce pays qu'il étendait les objectifs de la guerre contre le Hamas palestinien dans la bande de Gaza à sa frontière nord avec le Liban.

Au moins neuf personnes ont été tuées et près de 2.800 autres blessées dans l'explosion mardi de bipeurs appartenant à des membres du Hezbollah au Liban, selon un nouveau bilan du ministère de la Santé. Parmi les morts figurent les fils de deux députés du Hezbollah, Ali Ammar et Hassan Fadlallah, a indiqué une source proche du Hezbollah. Une fillette de dix ans a également été tuée dans l'est du Liban par l'explosion du bipeur de son père, selon sa famille et une source proche du Hezbollah. Les fils d'un haut responsable de sécurité du Hezbollah a également été blessé, selon une source proche du Hezbollah. L'ambassadeur d'Iran à Beyrouth, Mojtaba Amani, a lui aussi été blessé dans l'explosion d'un bipeur, selon la télévision d'Etat iranienne.

Les bipeurs: un système de radiomessagerie utilisé par le Hezbollah

Les bipeurs, un système de radiomessagerie, ont explosé de manière simultanée dans plusieurs régions libanaises où la formation pro-iranienne est implantée. Selon le ministre de la Santé Firass Abiad, la plupart des victimes ont été blessées "au visage, à la main, au ventre et même aux yeux". Quatorze membres du Hezbollah en Syrie ont également été blessés par l'explosion de leurs bipeurs, a indiqué l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH). 

 

 

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Israël derrière l'attaque? 

Le mouvement islamiste libanais a affirmé qu'Israël était "entièrement responsable" de ces explosions simultanées et assuré qu'il allait "recevoir son juste châtiment" à la suite de "cette agression criminelle". Israël n'a pas commenté ces explosions.

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La frontière entre le Liban et Israël: une zone très sensible

Depuis le début de la guerre à Gaza, déclenchée le 7 octobre 2023 par l'attaque sanglante du Hamas contre Israël, la zone frontalière entre Israël et le Liban est le théâtre d'échanges de tirs presque quotidiens entre l'armée israélienne et le Hezbollah, soutenu par l'Iran et allié du Hamas, qui ont entraîné le déplacement de dizaines de milliers de civils de part et d'autre.

Une source proche du Hezbollah a annoncé mardi que des milliers de membres du mouvement "avaient été blessés par l'explosion simultanée de leurs bipeurs", un système de radiomessagerie, dans la banlieue sud de Beyrouth, dans le sud du Liban et dans la plaine orientale de la Békaa, lors du premier incident de ce genre en près d'un an. "Huit personnes ont été tuées et près de 2.750 autres blessées", a d'abord déclaré le ministre de la Santé libanais, Firass Abiad. Un bilan qui a été revu à la hausse en début de soirée, faisant état d'au moins neuf morts.

Une fillette de 10 ans décède

Parmi les morts figure une fillette de dix ans, tuée dans l'est du Liban par l'explosion du bipeur de son père, selon sa famille et une source proche du Hezbollah, ainsi que le fils d'un député du mouvement. L'ambassadeur d'Iran à Beyrouth, Mojtaba Amani, a été blessé, a annoncé la télévision iranienne. Un correspondant de l'AFP dans la Békaa a vu des blessés affluer en nombre vers les hôpitaux. Un autre dans la ville de Saïda, dans le sud du Liban, a signalé des dizaines d'ambulances arrivant jusqu'aux hôpitaux.

L'impact de ces explosions sur les communications du Hezbollah n'était pas clair dans l'immédiat. Une source proche du mouvement a indiqué à l'AFP que "les bipeurs qui ont explosé concernent une cargaison récemment importée par le Hezbollah de 1.000 appareils", qui semblent avoir été "piratés à la source".

"Action militaire"

Israël avait annoncé peu avant sa décision d'étendre les buts de la guerre jusqu'à la frontière israélo-libanaise, afin de permettre le retour des déplacés. Les principaux objectifs affichés jusqu'à présent de la guerre à Gaza étaient la destruction du Hamas, au pouvoir depuis 2007 dans le territoire palestinien, et le retour des otages. "Le cabinet politique et de sécurité a mis à jour les buts de la guerre, afin d'y inclure le retour en toute sécurité des habitants du nord (d'Israël) chez eux", a  déclaré mardi le bureau du Premier ministre Benjamin Netanyahu.

Lundi, lors d'une rencontre avec un émissaire américain, Amos Hochstein, le ministre de la Défense israélien, Yoav Gallant, a averti qu'en l'absence de solution diplomatique, "le seul moyen restant pour garantir le retour des habitants du nord d'Israël dans leurs foyers" serait "une action militaire". Dans ce contexte à hauts risques, le secrétaire d'Etat Antony Blinken est attendu mercredi en Egypte pour discuter d'une nouvelle proposition de compromis en vue d'un cessez-le-feu à Gaza et d'une libération des dizaines d'otages qui y sont retenus, selon le département d'Etat. Le Qatar a affirmé mardi que les efforts se poursuivaient pour tenter de parvenir à un cessez-le-feu.

"Zone tampon" au Liban?

Mardi, une frappe israélienne à Blida, à la frontière dans le sud du Liban, a fait trois morts selon les autorités libanaises, l'armée israélienne affirmant avoir tué des membres du Hezbollah. Le mouvement libanais a annoncé des tirs contre des positions militaires dans le nord d'Israël. L'armée israélienne a affirmé que plusieurs drones venant du Liban avaient été interceptés alors qu'ils tombaient dans une zone dégagée.

Pour Michael Horowitz, expert géopolitique pour Le Beck, une société de conseil en sécurité basée au Moyen-Orient, "sans cessez-le-feu à Gaza, il n'y aura pas d'accord sur la question de la frontière avec le Liban. Pour Israël cela veut dire qu'il faudra donc probablement se préparer à une solution militaire d'autant que la pression monte car des dizaines de milliers d'Israéliens restent déplacés". "Il y a un consensus (en Israël) sur le fait qu'une guerre pour éliminer complètement le Hezbollah sera extrêmement difficile, coûteuse et dangereuse car elle peut mener à un embrasement régional. Le but d'une opération militaire serait donc plus limité, notamment celui de créer une zone tampon dans le sud du Liban", a-t-il ajouté.

Le 7 octobre 2023, des commandos du Hamas ont mené une attaque sans précédent sur le sol israélien, qui a entraîné la mort de 1.205 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur les chiffres officiels qui inclut les otages tués en captivité. Sur les 251 personnes enlevées pendant l'attaque, 97 sont toujours retenues à Gaza, dont 33 ont été déclarées mortes par l'armée.

En représailles, Israël a promis de détruire le Hamas, qu'il considère comme une organisation terroriste de même que l'Union européenne et les Etats-Unis. Son armée a lancé une offensive qui a fait au moins 41.252 morts, selon le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas à Gaza, qui ne détaille pas les combattants et civils tués. Le chef du Hamas, Yahya Sinouar, a assuré lundi que son mouvement était "préparé" à "mener une longue guerre d'usure" contre l'armée israélienne.

Mardi avant l'aube, des frappes aériennes israéliennes ont ciblé le territoire palestinien assiégé, faisant au moins sept morts dont trois dans une maison de la ville de Gaza, dans le nord, selon la Défense civile. "Cette guerre a tout détruit, notre santé mentale et physique, notre avenir et nos rêves. Elle nous a séparés de nos proches, a détruit tout ce qu'il y avait de beau dans nos vies", s'est exclamée Alaa Halilo, une Palestinienne de 32 ans déplacée à Gaza-ville.

 

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