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Les réactions après l'attaque iranienne de ce mardi soir ont été très contrastées. Alors que la population israéleinne se réfugiait dans des abris, au même moment, en Iran, des scènes de liesse avaient lieu dans les rues de Téhéran.
Un rassemblement à Téhéran, la capitale iranienne et au même moment, les rues désertes de Jérusalem. Ces deux images à 1560 km de distance reflètent deux états d'esprit bien différents des habitants après l'attaque de ce mardi soir.
Du côté de Jérusalem, ville morte, la grande majorité de ces habitants sont restés chez eux. Tel Aviv, elle, a été la cible de frappes où les israéliens ont découvert l'ampleur des dégâts. Les entiments partagés entre la confiance dans l'armée et ce stress d'un conflit qui dégénère. "Ce n'est pas la première fois que nous devons aller dans un abri. Ce n'est pas non plus la première fois que nous sommes attaqués", affirme Ron, habitant de Tel Aviv. "Nous entendons les bombes, mais cette fois-ci, c'était complètement différent." D'autres, comme Eli, ont moins peur. "Mon sentiment est qu'il s'agissait d'une attaque, mais nous sommes très forts. Nous avons confiance en notre armée." Liron, lui, ne cache pas ses craintes. "Je suis très déçu. Je vois où va la guerre et je ne me sens pas à l'aise. J'espère que tout ira bien."
"Vraiment inquiets"
Dans la capitale iranienne, au même moment, un rassemblement pour célébrer les frappes - dont la spontanéité n'est pas garantie pour certains - a eu lieu. Ce mercredi matin, l'état d'esprit des habitants de Teheran était aussi partagé entre la puissance militaire iranienne et l'inquiétude. "L'attaque iranienne a montré que la puissance d'Israël est artificielle et que le dôme de fer est creux", estime Hossein. "Si Israël veut donner une réponse, soyez sûr qu'il recevrait une riposte plus ferme." Mansour, lui, se dit "vraiment inquiet". "Si Israël veut mettre en oeuvre ses mesures de représailles, cela conduira à une extension de la guerre. Tout le monde s'en inquiète." Sentiment partagé par Sara. La guerre aura lieu à 100% et c'est inquiétant pour moi", raconte-elle. "Je pense davantage à la jeunesse qui risque de subir les conséquences de la guerre."