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Le mouvement islamiste libanais Hezbollah a annoncé samedi avoir lancé des drones la veille contre une base militaire à Haïfa, grande ville portuaire du nord d'Israël.
On apprend ce samedi après-midi que le Hezbollah a tiré 320 projectiles sur Israël pendant Yom Kippour (ou "Jour du Grand pardon", jour saint dans la religion juive). "Pendant tout le weekend de Yom Kippour, environ 320 projectiles tirés par l'organisation terroriste Hezbollah ont traversé la frontière du Liban vers Israël", a indiqué l'armée israélienne.
Des drones sur une base militaire
Dans un communiqué, la formation pro-iranienne a précisé que ses combattants avaient lancé à 20H00 vendredi "une escadrille de drones d'attaques sur la base de défense aérienne de Kiryat Eliezer dans l'ouest de Haïfa".
De nouveaux bombardements israéliens ont également visé le sud du Liban.
Ces hostilités ont lieu alors que de vendredi soir à samedi soir, Israël célèbre Yom Kippour, jour du "grand pardon" durant lequel tout s'arrête quasiment dans le pays: les frontières, les aéroports et la plupart des commerces sont fermés, tandis que les transports publics ne roulent pas. Après avoir affaibli le Hamas à Gaza, Israël a déplacé en septembre le front de la guerre au Liban, avec l'objectif d'éloigner le Hezbollah des zones frontalières et de faire cesser ses tirs de roquettes pour permettre le retour dans le nord d'Israël des quelque 60.000 habitants déplacés.
L'Iran dénonce "les crimes" d'Israël
Ce samedi, le président du Parlement iranien, Mohammad-Bagher Ghalibaf, a dénoncé samedi les "crimes" d'Israël lors d'une tournée sur le site d'une frappe israélienne meurtrière qui a visé jeudi le centre de Beyrouth.
Selon une source proche du Hezbollah pro-iranien, la frappe, qui a fait au moins 22 morts, visait le chef de l'appareil sécuritaire du mouvement islamiste libanais, Wafic Safa, dont le sort est toujours inconnu. La frappe de jeudi est la plus meurtrière dans le centre de la capitale depuis le début de la guerre ouverte le 23 septembre entre Israël et le Hezbollah. "Le régime sioniste sauvage et, à sa tête, son Premier ministre (Benjamin Netanyahu) (...) commettent ces crimes", a déclaré Mohammad-Bagher Ghalibaf à la presse, devant les décombres.