Partager:
Les cas de huit accusés seront étudiés dès ce lundi.
Après une semaine d'interruption, le procès des viols de Mazan reprend ce lundi matin à Avignon, avec huit autres de cette cinquantaine d'hommes accusés d'avoir agressée sexuellement Gisèle Pelicot, à l'invitation de son ex-mari, qui la droguait.
"Il avait besoin lui aussi de repos, mais enfin, comme tous, comme tous les accusés", explique Béatrice Zavarro, l'avocate de Dominique Pélicot. "La semaine de pause était la bienvenue malgré tout puisque ça faisait sensiblement huit semaines que nous étions à l'audience. Une reprise, je pense qu'on va reprendre un rythme qu'on avait adopté, c'est-à-dire avec un groupe d'accusés, l'avant dernier d'ailleurs, avec les personnalités, les expertises psychiatriques et psychologiques sur les trois premiers jours, et les faits des accusés sur les deux derniers."
"Elle reste combative"
"C'est un marathon, mais elle reste combative et déterminée à aller jusqu'au bout, parce qu'elle est portée par cet élan de soutien qui dépasse les frontières de la France", a expliqué à Antoine Camus, un des avocats de Gisèle Pelicot, désormais ex-épouse de Dominique Pelicot, le "chef d'orchestre" de ces viols qui se sont étalés sur 10 ans, de 2011 à 2020, au domicile conjugal du couple, à Mazan (Vaucluse).
Sur les 51 accusés de ce procès hors norme, emblématique des questions de la soumission chimique et du consentement, déjà 36 ont défilé, depuis le 2 septembre, devant la cour criminelle de Vaucluse, dont le verdict est attendu pour le 20 décembre. La plupart sont poursuivis pour viols aggravés et risquent jusqu'à 20 ans de réclusion criminelle.
Parmi les 50 coaccusés, âgés de 26 à 74 ans, très peu assument, persistant avoir été invités voire appâtés, par Dominique Pelicot, pour participer au scenario d'un couple libertin.
"Il avait besoin lui aussi de repos, mais enfin, comme tous, comme tous les accusés", explique Béatrice Zavarro, l'avocate de Dominique Pélicot. "La semaine de pause était la bienvenue malgré tout puisque ça faisait sensiblement huit semaines que nous étions à l'audience. Une reprise, je pense qu'on va reprendre un rythme qu'on avait adopté, c'est-à-dire avec un groupe d'accusés, l'avant dernier d'ailleurs, avec les personnalités, les expertises psychiatriques et psychologiques sur les trois premiers jours, et les faits des accusés sur les deux derniers."