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"Pas une voix ne doit aller au Rassemblement national" déclare le Premier ministre français Gabriel Attal

"Pas une voix ne doit aller au Rassemblement national" au second tour des élections législatives, a affirmé dimanche le Premier ministre et chef de la majorité sortante Gabriel Attal depuis l'hôtel Matignon.

"La leçon de ce soir, c'est que l'extrême droite est aux portes du pouvoir" et "donc notre objectif est clair: empêcher le Rassemblement national d'avoir une majorité absolue au second tour", a-t-il déclaré, en dénonçant le "projet funeste" du parti lepéniste.

Gabriel Attal, qui mène la campagne de son camp, a appelé au "désistement de nos candidats dont le maintien en troisième position aurait fait élire un député Rassemblement national face à un autre candidat qui défend comme nous les valeurs de la République", sans en préciser le nombre.

Il a indiqué que "plus de 300" de ses candidats, sur 489 investis, qui se présentent sous la bannière "Ensemble pour la République", étaient qualifiés pour le second tour, et que "dans plusieurs centaines de circonscriptions", ils seraient "présents au second tour".

Gabriel Attal a souhaité "priver l'extrême droite d'une majorité absolue en construisant une Assemblée où nous pèserons suffisamment pour bâtir, entre forces républicaines, des majorités de projets et d'idées".

"Pas une voix ne doit aller au Rassemblement national dans de pareilles circonstances. La France mérite que l'on n'hésite pas. Jamais. Si nous voulons être à la hauteur du destin français, il est de notre devoir moral de tout faire pour empêcher le pire d'advenir", a développé le chef du gouvernement.

"Mon histoire personnelle, tout autant que mon parcours politique, nous conduisent aujourd'hui et devant vous, à me dresser de toutes mes forces contre le projet funeste de l'extrême droite", a-t-il poursuivi. "Elle réduirait nos valeurs à néant, affaiblirait considérablement notre pays et ne ferait qu'ajouter du malheur au malheur pour nos concitoyens qui souffrent".

"Ces dernières années, vous avez pu être déçus, parfois en colère. Mais depuis toutes ces années, nous oeuvrons sans relâche pour avancer et nous veillons surtout à protéger l'essentiel, la République et nos valeurs", a-t-il affirmé.

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