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En France, 232 sites de vaccination sont d’ores et déjà ouverts pour faire face à l'épidémie de mpox, a indiqué mardi le Premier ministre démissionnaire Gabriel Attal, tout en promettant 100.000 doses de vaccins aux pays les plus touchés.
"Nous nous tenons prêts à faire face à tous les scénarios et à tous les risques", a-t-il écrit sur X (ex-twitter). Vendredi, il avait annoncé le placement du système de santé français en "état de vigilance maximale".
Une nouvelle réunion s'est tenue à Matignon lundi après-midi. A ce jour, aucune contamination par le clade 1, plus mortel et virulent que le clade 2, n’a encore été recensée en France, a précisé le gouvernement dans la soirée.
En Europe, la Suède a annoncé avoir enregistré un cas de sous-type clade 1b, récemment apparu en Afrique, et la France s'attend à l'apparition prochaine de cas sur son territoire.
L'Institut Pasteur s'est dit prêt lundi à "tester et vacciner les patients à la demande des autorités" françaises.
"232 sites de vaccination sont d’ores et déjà ouverts à travers le territoire. Et de nombreux autres seront disponibles", a précisé Gabriel Attal.
"Comme l’a souhaité le président de la République, la France fera don de 100.000 doses de vaccin", a-t-il aussi indiqué. "Ces doses seront distribuées via l’Union européenne aux régions où le virus circule fortement". Ces dons vont "renforcer de près de 50% l’effort européen actuel".
La semaine dernière, l'agence de santé de l'Union africaine Africa CDC avait annoncé que quelque 200.000 doses seraient déployées en Afrique, grâce à un accord avec l'Union européenne (UE) et le laboratoire pharmaceutique danois Bavarian Nordic dont le vaccin pour la prévention de la maladie est homologué depuis 2019.
"À ma demande, le ministère de la Santé a saisi la Haute autorité de Santé pour mettre à jour, d’ici fin août, ses recommandations vaccinales", a encore précisé M. Attal.
Dans son dernier avis datant de janvier 2023, la HAS recommandait la vaccination uniquement pour les personnes ayant été en contact avec des malades si le nombre de cas restaient "isolés ou dispersés".