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La flamme olympique est passée vendredi au Mont-Saint-Michel, joyau du patrimoine français, avec comme porteur suscitant un fort engouement populaire, l'astronaute Thomas Pesquet.
"C'est comme une épreuve sportive, c'est comme un décollage dans l'espace, c'est quelque chose qu'on imagine, qu'on attend, et puis finalement il arrive, tout se passe bien, il y a une super atmosphère, une super ambiance autour de nous", a déclaré à l'AFP Thomas Pesquet, après son relais sur les remparts de la célèbre abbaye normande (nord-ouest).
"Il y a énormément d'ondes positives et puis on va à la rencontre des gens, c'est ça qui est important, c'est que les Jeux Olympiques, ce n'est pas un truc qui se passe à Paris et qui ne concerne que les athlètes", a-t-il ajouté.
"Il représente bien la France, n'importe qui ne va pas dans l'espace, c'est sympa qu'il ait porté la flamme", s'enthousiasme Stéphane Tesgrippes, Normand d'une cinquantaine d'années.
Lors de cette 21e étape, la flamme a parcouru plusieurs sites normands, dont Sainte-Mère-Église, bourg historique du Débarquement de juin 1944, là où un parachutiste américain est resté accroché sur le clocher.
La torche est arrivée en fin d'après-midi au Mont-Saint-Michel, gravissant relais après relais, les ruelles escarpées de l'édifice. Elle est notamment passée dans le cloître de l'abbaye avant de rejoindre le site de célébration.
Là, Roger Lebranchu, 101 ans, ancien athlète olympique d'aviron qui a participé aux JO de Londres de 1948 par équipes, rescapé du camp de Buchenwald, a allumé le chaudron.
M. Lebranchu a fait part de son "immense fierté". "C'est un grand honneur. J'apporte la paix. Je ne m'attendais pas à tout ce monde", a dit le centenaire, dont la veste arborait l'écusson des JO de 1948.