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La traque des fugitifs impliqués dans la mort de deux agents pénitentiaires mardi en France s'organise sur tout le territoire et aux postes-frontières.
Il reste énormément de policiers dans la zone d'Incarville. Des dizaines de véhicules de police sont sur les parkings de plusieurs hôtels, certains sont même parfois banalisés.
La traque est gérée à distance par la brigade fugitif de la police judiciaire et la trace se perd en fait à quelques kilomètres du péage, là où deux véhicules utilisés par les fugitifs ont été retrouvés calcinés.
A distance, c'est la téléphonie de Mohamed Amra qui est scrupuleusement vérifiée. Ses proches sont entendus, de même que les co-détenus. Chaque petit détail compte. Dimanche, l'homme avait tenté de scier les barreaux de sa cellule.
L'avantage pour les enquêteurs, c'est qu'une traque comme celle-là coûte même très cher pour les fugitifs. Il faut passer de planque en planque, de véhicule en véhicule et cela fatigue beaucoup.
Au vu du profil particulièrement dangereux d'Amra et de ses complices, la police craint un nouveau drame, par exemple un accident qui impliquerait des armes à feu.
On sent aussi dans la région qu'il y a un mélange d'inquiétude et de questionnement de la part des riverains. Tous se disent qu'ils attendent ce moment où on leur confirmera que ces hommes ont été rattrapés.
Mohamed Amra vient d'être ajouté à la liste des personnes recherchées par Interpol.