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Les problèmes que génère le tourisme de masse à Venise ne sont pas nouveaux. Au printemps, la ville italienne a déjà testé une formule de taxe pour éviter cela. Cet été, il y a d'autres interdictions en vigueur. Prêtez-y attention si vous devez vous y rendre.
Jusqu'à ce mercredi, pour parler à des grands groupes de touristes, les guides utilisaient un haut-parleur. C'est terminé désormais, ils sont interdits. Autre interdiction: les groupes de plus de 25 personnes.
Les 50.000 habitants de Venise sont étouffés par les touristes et favorables à toutes les mesures susceptibles de soulager leur vie et leur ville: "Les Vénitiens sont tous d'accord, même les commerçants", "Nous vivons ici depuis toujours et dans la rue, il faut toujours demander la permission. Excusez-moi, je peux passer. Et si j'ai un caddie pour mes courses, c'est encore pire", peut-on entendre.
Même les touristes, comme cet Écossais, estiment qu'il y a beaucoup trop de monde: "Hier, nous étions à la Basilique Saint-Marc et les files d'attente étaient énormes pour entrer. Donc je pense qu'il faut gérer cela."
En avril dernier, un test a été effectué: faire payer les touristes 5 euros pour entrer dans la ville. Les résultats sont à l'étude, la taxe pourrait devenir permanente. Les acteurs du tourisme, eux aussi, estiment que la situation n'est pas tenable.
"Cela ne suffira pas. Le tourisme à Venise a chassé 72 % des habitants au cours des 70 dernières années. Ce qu'il faut faire, c'est repenser le tourisme afin de soutenir la communauté locale", avance Sebastian Fagarazzi, agent de tourisme dans la ville.
Si les nouvelles règles ne sont pas respectées, la ville prévoit des amendes pouvant aller jusqu'à 500€. Venise et ses 7,6 km² seulement accueillent chaque année 30 millions de touristes.
