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Scholz assure l'Ukraine de son soutien malgré les coupes budgétaires

L'Allemagne "est et reste le premier soutien de l'Ukraine en Europe", a assuré lundi le chancelier Olaf Scholz, malgré des coupes budgétaires prévues en 2025 qui font craindre un désengagement du pays.

Deuxième contributeur après les États-Unis, le gouvernement allemand, en quête d'économies budgétaires sur fond de bras de fer entre les trois partis de la coalition, a décidé de réduire de moitié l'an prochain la somme qu'il alloue aux aides militaires bilatérales destinées à Kiev.

Plusieurs médias allemands ont affirmé ce week-end que le gouvernement, sous pression du ministère des Finances, excluait toute rallonge budgétaire en faveur de Kiev au-delà des crédits alloués, déclenchant de vives critiques y compris au sein du parti social-démocrate du chancelier Scholz.

Berlin s'est efforcé lundi de rassurer. "Nous poursuivons notre soutien: avec le crédit d'un montant de 50 milliards d'euros que nous mettons en place avec le G7. Cela permettra à l'Ukraine de se procurer des armes en grande quantité", a affirmé Olaf Scholz sur X.

Berlin table, pour compenser ses coupes budgétaires, sur la mise à disposition de l'Ukraine d'un prêt de 50 milliards de dollars garanti par les futurs intérêts produits par les actifs russes immobilisés. Ce nouvel instrument financier a fait l'objet d'un accord entre les pays du G7 lors de leur sommet de juin en Italie.

Le porte-parole adjoint du gouvernement, Wolfgang Büchner, a assuré lundi que ce mécanisme verrait le jour "d'ici fin 2024", alors que les alliés de Kiev n'ont jusqu'ici pas donné de calendrier précis de mise en oeuvre.

La division par deux de l'aide militaire bilatérale de Berlin rajoute de l'incertitude alors que la présidentielle américaine pourrait rebattre les cartes du soutien international à l'Ukraine.

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